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Après le revers du dernier scrutin, les verts préparent la suite des choses à Tracadie

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La Péninsule acadienne est, pour la toute première fois, l'hôtesse de l’assemblée générale annuelle du Parti Vert du Nouveau-Brunswick. Une trentaine de délégués se sont rencontrés à Tracadie cette fin de semaine pour faire le point sur l’état de la formation et réfléchir à leurs prochaines actions politiques.

Le choix de Tracadie pour ce rassemblement n’est pas anodin puisque les verts espèrent un jour y faire une percée.

Lors du scrutin de l'automne dernier, c’est là où ils ont récolté leur meilleur score sans l'emporter pour autant.

La course dans cette circonscription s’est jouée entre le candidat vert, Serge Brideau, qui a récolté plus de 40 % des voix, et Keith Chiasson des libéraux qui a remporté sa mise avec 53,5 % du suffrage.

Plusieurs partisans verts, comme Michèle Caron, sont d’avis que l’impopularité du gouvernement Higgs a créé une polarisation au sein de l'électorat, ce qui a principalement été bénéfique pour l’équipe libérale de Susan Holt.

On est déçu, bien entendu, mais c’est les circonstances qui font qu’on avait un gouvernement [progressiste-conservateur] dont les gens voulaient absolument se débarrasser.

Une femme souriante. Derrière elle, des gens assis autour de tables participent à l'Assemblée générale annuelle 2025 du Parti Vert du Nouveau-Brunswick.

Michèle Caron, une militante du Parti vert du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

Opération séduction

Même si la dernière élection a amputé les verts d’une des trois circonscriptions qu’ils détenaient, Kent-Nord représentée par Kevin Arseneau, et que deux employées ont été mises à pied l'hiver dernier en raison d'une baisse de l'allocation qui leur était versée par le comité d'administration de l'Assemblée législative, les verts ont bon espoir d’attirer de nouveaux partisans d’ici la prochaine campagne électorale.

On attire des gens de qualité dans le Parti vert, et je pense qu’il faut miser là-dessus, dit Benoît LeBlanc, un membre du parti.

Un homme souriant. Derrière lui, des gens assis autour de tables participent à l'Assemblée générale annuelle 2025 du Parti Vert du Nouveau-Brunswick.

Pour David Coon, chef du Parti vert du N.-B., l'avenir est prometteur pour sa formation politique.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

Leur chef, David Coon, souligne que, malgré leur perte, le parti a obtenu une proportion assez importante des voix lors du dernier scrutin.

L’avenir est bon bien sûr. Nous avons retenu 14 % des votes. C’est solide. L’enjeu est d’augmenter le pourcentage du vote, le nombre de députés dans l'Assemblée législative, lance-t-il

Un jeune homme souriant dans un corridor d'hôtel.

Liam Macdougall est militant du Parti vert du Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Katherina Boucher

Un autre membre interrogé par Radio-Canada, Liam MacDougall, estime que sa formation politique est la mieux positionnée pour rendre les politiques fiscales plus équitables pour l'ensemble des habitants de la province.

Le parti vert est le tiers parti qui va bâtir les voies progressistes [pour le N.-B.], dit-il.

L'assemblée générale annuelle du parti se poursuit en début de journée dimanche.

Avec des informations de Katherina Boucher

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