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Politique 08/07/2025 16:41 Actualisé le 08/07/2025 16:51
Au lendemain de la mort du député d’Eure-et-Loir, le Premier ministre François Bayrou a fait part de son « infinie tristesse ».
Par Marceau Taburet et Marie Haynes
POLITIQUE - Moment suspendu à l’Assemblée nationale. Dans le chaudron habituellement bouillonnant de l’hémicycle, un hommage solennel et appuyé a été rendu ce mardi 8 juillet à Olivier Marleix, retrouvé mort la veille dans sa maison d’Anet (Eure-et-Loir).
« Hier après-midi, notre Assemblée s’est glacée de stupeur et de douleur, a entamé la présidente Yaël Braun-Pivet. Olivier Marleix personnifiait le parlementaire dans sa plus noble acception. Il était à la fois un technicien rigoureux et méticuleux, un orateur pugnace, un défenseur de nos institutions et un fidèle serviteur de l’intérêt général ». Âgé de 54 ans, le député était père de deux filles.
« Durant quinze ans, Olivier Marleix fut un véritable pilier de la commission des Lois. Il s’est toujours posé en grand défenseur de la déontologie et de l’intégrité parlementaire », a aussi loué la présidente de l’Assemblée, soulignant « son obsession teintée de nostalgie pour l’État gaullo-pompidollien ». Élu d’Eure-et-Loir depuis 2012, Olivier Marleix avait été président du groupe LR de 2022 à 2024, avant de céder sa place à Laurent Wauquiez l’été dernier.
La « tristesse » et la « stupéfaction » de François Bayrou
Ce dernier a donc, aussi, eu une pensée pour son collègue. « Ceux qui le connaissaient bien savaient déceler l’immense sensibilité de son âme. Son départ, la brutalité des circonstances, appellent tant de questions. Des regrets aussi. Ses échanges que nous aurions partagés, tout ce qu’on n’a pas eu le temps de dire. Cette peine, rien ne pourra la combler », a exprimé un Laurent Wauquiez visiblement ému.
L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a salué la mémoire d’un « député au talent rare », qui a grandi auprès « des plus grandes figures de notre famille politique, de Charles Pasqua à Nicolas Sarkozy ». « Nous devons faire en sorte que la brutalité de son départ ne fasse pas oublier la dignité de son engagement politique », a-t-il estimé. Ajoutant que malgré la longue carrière politique de son père Alain Marleix, ex-secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy, Olivier Marleix a « toujours refusé d’être un héritier ». « Il a choisi de se construire par le suffrage universel ».
Après une minute de silence et de longs applaudissements, le Premier ministre François Bayrou a lui fait part de son « immense tristesse » et de sa « stupéfaction », expliquant « partager l’arrachement » ressenti par ses proches et ses collègues. Le chef du gouvernement a salué une « personnalité rare », « un combattant », « aux convictions dont chacun connaissait la force ». « Infatigable parce qu’il ne cessait de défendre une certaine idée de la souveraineté économique et industrielle de la France ». « Il avait un amour enraciné pour notre pays », a conclu François Bayrou, cédant ensuite la parole aux députés qui, sur tous les bancs, ont eu un mot pour le député disparu.