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Après des années à qualifier l’idée «d’extrême-droite», les travaillistes britanniques lancent une commission d’enquête sur les «grooming gangs»

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Keir Starmer, chef du Parti travailliste britannique et actuel Premier ministre, vient d’annoncer une décision politique lourde de sens : la tenue d’une commission d’enquête nationale sur le scandale des « grooming gangs » – ces réseaux de viols organisés de jeunes filles mineures, majoritairement perpétrés par des hommes d’origine pakistanaise, ayant sévi dans plusieurs villes anglaises pendant des décennies. Il s’agit là d’un revirement spectaculaire pour un homme qui, il y a moins de six mois, qualifiait les demandes répétées d’enquête nationale de « cheval de bataille de l’extrême droite ».

C’est ce que dénonce avec vigueur Tom Slater, rédacteur en chef du média britannique Spiked, dans un article incendiaire publié le 16 juin 2025. Selon Slater, cette volte-face marque non seulement un aveu d’échec de la part de Starmer, mais expose aussi l’étendue du cynisme politique ayant entouré ce scandale, et ce, particulièrement au sein du Parti travailliste.

Une honte nationale enfin reconnue

La nouvelle commission d’enquête, recommandée par la baronne Louise Casey – à qui Starmer avait confié un audit des preuves disponibles en janvier dernier – disposera de pouvoirs statutaires. Elle pourra convoquer des témoins, obliger des municipalités à coopérer, même celles qui auraient préféré enterrer les faits. Cela vient corriger, selon Slater, l’approche antérieurement « dérisoire » du Labour : de vagues enquêtes locales, menées à la discrétion des conseils municipaux, souvent les mêmes qui ont fermé les yeux sur les abus.

Pour Tom Slater, ce retour du balancier n’est que justice pour les milliers de jeunes filles victimes, pour la plupart issues de milieux défavorisés et souvent placées en foyers. Elles ont été violées, prostituées, droguées, voire pour certaines assassinées, par des gangs opérant en toute impunité – pendant que les autorités regardaient ailleurs, tétanisées à l’idée de porter atteinte à l’idéologie du multiculturalisme.

Quand l’idéologie devient complice du crime

Comme le rappelle Slater, la responsabilité du Parti travailliste est écrasante. La plupart des villes touchées – Rotherham, Rochdale, Telford, Oldham, Huddersfield, Newcastle – étaient gérées par des administrations travaillistes. L’inaction ne relève pas simplement d’un manque de vigilance, mais d’une politique délibérément aveugle à la souffrance des victimes, pour éviter de mettre en cause des minorités ethniques. « Entre incarcérer des violeurs d’enfants ou protéger la réputation du multiculturalisme, le choix a toujours penché pour ce dernier », résume crûment Slater.

Les faits sont aujourd’hui bien documentés, grâce à des journalistes d’investigation comme Andrew Norfolk (The Times), Julie Bindel, ou plus récemment Charlie Peters. Ils décrivent tous les mêmes méthodes : des hommes d’origine pakistanaise, travaillant comme chauffeurs de taxi ou dans des fast-foods, séduisant des adolescentes vulnérables, les droguant, les alcoolisant, puis les partageant entre amis et membres de leur famille. Les autorités, elles, paralysées par la peur de déclencher des émeutes raciales, ont trop souvent choisi de se taire.

25 ans de déni travailliste

Tom Slater insiste : ce n’est pas l’ignorance qui a freiné l’action politique, mais bien l’idéologie. Dès les années 2000, Ann Cryer, députée travailliste de Keighley, avait alerté sur le phénomène. Elle fut accusée d’irresponsabilité par Shahid Malik, alors membre influent du Labour. En 2017, Sarah Champion, députée de Rotherham, fut quant à elle écartée du cabinet fantôme de Jeremy Corbyn après avoir osé nommer la réalité.

Plus récemment encore, Lucy Powell, membre du Labour, balayait les préoccupations à propos des gangs de violeurs comme étant un simple « dog whistle », une stratégie de droite pour agiter les passions racistes. Pour Slater, c’est toute une élite politique et médiatique qui a refusé d’ouvrir les yeux sur un crime massif, systémique, pour ne pas avoir à interroger ses présupposés idéologiques sur la diversité, l’ethnicité et la cohésion sociale.

Une enquête qui arrive trop tard?

Si le Parti conservateur n’est pas exempt de critiques – Slater rappelle qu’ils ont eu 14 ans pour initier cette enquête nationale – c’est surtout la trahison morale du Labour qui le révolte. « Le Parti soi-disant du peuple a sacrifié les communautés ouvrières sur l’autel de la bienséance antiraciste », écrit-il. Les Blancs ont été traités comme des racistes en puissance, tandis que les Pakistanais britanniques étaient présumés incapables de condamner les criminels opérant à la marge de leur communauté.

Et aujourd’hui, ce même parti ose se présenter comme l’allié des victimes.

Slater conclut sur une mise en garde : que cette nouvelle commission d’enquête ne soit pas, comme tant d’autres avant elle, un simulacre vidé de sa substance. « Les victimes, leurs familles et le pays tout entier méritent de savoir à quel point la lâcheté, la dissimulation et le mépris sont allés. »

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