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Par décret en date du 12 juin 2025, suite à une présentation par le ministre de l’Intérieur et adoption en Conseil des ministres, décision a été prise de dissoudre la « Jeune Garde », organisation antifas de Lyon.
Un site identitaire a écrit tout récemment à ce sujet :
« Le Conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Intérieur Bruneau Retailleau, vient, enfin, de dissoudre la Jeune Garde « antifasciste », le groupuscule activiste dont est issu le « mutin de Panurge » et député LFI Raphaël Arnault. Ce n’est pas trop tôt ! ».
« Ce n’est pas trop tôt »… vraiment ? En fait, l’auteur de ces lignes prouve simplement qu’il ne comprend pas grand-chose à la politique. Car comment peut-on se réjouir d’une atteinte à la liberté d’organisation et d’action politique, fût-elle celle d’antifas, haineux contre les opinions et valeurs que nous défendons ?
Je comprends qu’on puisse en vouloir à la « Jeune Garde » de Raphaël Arnault (Antifas et député LFI depuis juillet 2024) qui fait régner la terreur dans la région lyonnaise et a promis « une balle dans la tête » à Alice Cordier (Némésis) si elle vient à Lyon. Mais ce n’est pas une raison pour applaudir bruyamment et soutenir des mesures qui ultra majoritairement frappent les patriotes et leurs organisations et exceptionnellement les organisations d’extrême gauche. Qui a oublié que c’est presque toujours nos rangs qui sont touchés ? Ce fut le cas pour Bastion Social, Génération Identitaire, l’Alvarium… et tant d’autres. Les avons-nous déjà oubliés ?
Ce qui importe c’est que derrière cette dissolution, il y a l’idée qu’il faut rester « dans les clous » en politique et que ceux qui dérapent ou vont trop loin doivent être impitoyablement sanctionnés par le pouvoir constitué de gens « raisonnables ».
Le « politiquement correct » est un cancer inventé par la gauche et les bien-pensants pour museler leurs opposants. La dissolution est un outil au service de cette ligne politique agressive et répressive. C’est au nom de ces principes que C8 a été fermée sur décision de l’ARCOM, faux-nez du pouvoir politique macronien et véritable organe de répression. Qu’on le veuille ou non, à chaque fois qu’on applaudit une dissolution, fût-elle pour un groupe d’extrême gauche, on apporte son soutien à une mesure autoritaire cautionnant ainsi le « délit d’opinion ». Bref, on soutient le « politiquement correct » donc les mesures répressives. Et non seulement c’est indiscutablement une erreur, mais c’est surtout une faute politique. Pourquoi ?… parce que cette dissolution ne va nullement régler le problème des violences des antifas. De plus, on fait de ces militants antifas violents des martyrs qui peuvent ainsi se victimiser alors que leurs opinions et actions sont absolument condamnables. Pour preuve, Libération qui soutient totalement les antifas a titré le 12 juin : « Raphaël Arnault : « Si Bruno Retailleau espère faire taire l’antifascisme avec la dissolution de la Jeune Garde, il est mal tombé ». Et le combat contre la dissolution de la « Jeune Garde » – groupuscule ultra violent – est ainsi habilement rebaptisé « combat pour empêcher le pouvoir de faire taire les antifascistes ». Sous entendu : si vous êtes pour cette dissolution c’est que vous vous opposez au combat antifasciste ! Donc que vous êtes fasciste.
Par ailleurs Retailleau, afin de ne pas être taxé de partialité par la gauche ou l’extrême gauche, a dissous en même temps une autre organisation, « Lyon populaire », qui est une organisation identitaire. Une de plus qui s’ajoute à la liste déjà très longue. Et là, on dit quoi ? Qu’on est contre ? On ne peut pas soutenir la répression contre la Jeune Garde et dans la même phrase la condamner lorsqu’elle frappe Lyon populaire. Il faut être cohérent.
La seule solution politiquement crédible c’est de refuser et de condamner toute répression pour délit d’opinion. Sur ce plan, c’est ce qui se pratique aux USA et qui est la bonne solution. Toute opinion peut s’exprimer et personne ne peut être condamné au motif des idées qu’il professe ou soutient. Y compris des idées « extrêmes ». En France, c’est exactement l’inverse qui est pratiqué. De nombreuses lois, textes et règlements sont là pour sanctionner tout dérapage de citoyens ou d’organisations. Ainsi en est-il des lois Pléven, Gayssot et Taubira. Et de vigilants défenseurs du « politiquement correct » veillent. Ce sont toutes ces associations gavées de subventions (nos impôts) qui sont prêtes à bondir sur ce qu’ils considèrent comme un dérapage et traînent en justice les auteurs pour les faire taire et condamner. Notamment grâce au coût des procédures judiciaires qui atteignent vite des montants astronomiques, surtout si l’auteur est condamné, puisque au coût de ses propres frais il faut ajouter les amendes, les frais de justice et les indemnisations devant être versées à ceux qui vous ont traîné au tribunal. Le tout devenant pharaonique si l’accusé doit faire appel. Pour que la France redevienne une terre de liberté, il faudra impérativement supprimer tout ce dispositif, notamment judiciaire, véritable camisole de force antidémocratique. Donc abroger en particulier les lois Pléven, Gayssot et Taubira, afin de mettre un terme à ce qu’il faut bien appeler un terrorisme judiciaire. Sans oublier de supprimer toutes les subventions à ces associations liberticides.
Enfin, un dernier point mérite d’être évoqué : les réactions à cette dissolution de la Jeune Garde. Une véritable mobilisation politique a lieu à gauche au motif du combat pour empêcher le pouvoir de porter des coups aux vaillants combattants de l’antifascisme. Je suis persuadé que cette mobilisation va prendre une certaine ampleur. La gauche, qui sait défendre ses composantes, va certainement montrer son unité à cette occasion sur ce thème de la lutte « antifasciste ». Ce qui est un comble au moment où LFI est à juste titre de plus en plus fustigée pour ses discours et actions de plus en plus extrêmes. Avec cette dissolution, nous allons sans doute donner un moyen de voir la gauche s’unir pour la défense de gens pourtant indéfendables. Peut-être même que sur le plan judiciaire le conseil d’État va casser ce décret, comme il l’a déjà fait en 2023 pour une organisation écologiste ultra-violente, les « Soulèvements de la Terre ». Par contre, il m’étonnerait que le conseil d’État fasse de même pour « Lyon populaire » !
Et à droite, comment réagit-on ? Certains jubilent bêtement de la dissolution de la Jeune garde, mais quand ce sont des organisation patriotes ou identitaires qui sont frappées, que voyons-nous ? Une incapacité pathétique à s’unir pour nous défendre. Tout spécialement du côté du RN qui abandonne invariablement toute organisation victime d’une procédure de dissolution ou militant montré du doigt, parce que ce parti est en proie à une délirante volonté de se dédiaboliser et donc, pour ne pas être critiqué, ne soutient pas ceux qui, à droite, sont agressés. Même s’ils sont membres du RN. Stratégie conduite en pure perte d’ailleurs, puisque quelles que soient les reculades du RN – fort nombreuses au demeurant – les critiques et le « cordon sanitaire » ne faiblissent pas et continuent de le frapper sans discontinuer.
Il serait temps qu’à droite on refasse sérieusement de la politique en réfléchissant un peu plus loin que le bout de son nez.
Bernard GERMAIN