NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Le maire (divers droite) de Meyzieu, près de Lyon, a interdit l'organisation du salon Aux sources, prévu ces 17 et 18 mai. En cause, la présence de deux prédicateurs, qualifiés de « salafo-fréristes » par la préfecture.
« À Meyzieu, pas de place pour les discours de haine. » À quelques jours de son lancement, ces 17 et 18 mai prochains, le salon Aux Sources, organisé à Meyzieu (Isère), a été interdit, comme l’a annoncé sur X le maire (divers droite) de la ville, Christophe Quiniou. L’évènement, présenté comme une série de conférences et de tables rondes sur le Coran et la vie du prophète Mahomet, avait également suscité l’interpellation du ministre de l’Intérieur à l’Assemblée, ce mardi 13 mai, en pleine séance de questions au gouvernement.
Ainsi, alerté par la députée du Rassemblement national (RN), Tiffany Joncour, sur la présence de deux prédicateurs polémiques, Bruno Retailleau avait assuré avoir donné « connaître parfaitement » l’un d’entre eux, en rappelant ses positions « contre les femmes », « antisémites » et « anti-LGBT ».
Deux prédicateurs « salafo-fréristes »
Il s’agit de Vincent Souleymane, décrit par les services de l’État comme « un prédicateur salafo-frériste connu pour ses prises de position controversées ». Selon les informations du Figaro, l’une de ses conférences avait déjà été interdite à Lyon par la préfecture en 2023. Dans un courrier adressé à la mairie de Meyzieu, consulté par le quotidien et BFMTV, les services de l’État rappellent plusieurs publications jugées problématiques du prédicateur sur les réseaux sociaux.
À LIRE AUSSI : "Le frérisme tel que le définit Florence Bergeaud-Blackler est un concept ambigu comportant beaucoup de risques"
Il a notamment qualifié Emmanuel Macron de « président génocidaire » et a présenté la France comme étant « à la pointe de l’ignominie, de la décadence et de l’indignité » à la suite de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, l’été dernier. En outre, il tient régulièrement des propos « à connotation complotiste, portant sur le conflit russo-ukrainien ou les attentats djihadistes commis en Europe », et ne cache pas son rejet de l’« islamophobie d’État » et du « sionisme ».
À ses côtés, devait également participer Yusuf Ibram, issu de la même mouvance salafo-frériste. En Suisse, où l’une de ses conférences a déjà été annulée, il s’est fait connaître « pour avoir légitimé la lapidation des femmes adultères, condamné le port de vêtements légers pour les femmes ou encore partagé ses doutes sur la possibilité pour les femmes vierges de faire du vélo », dixit la préfecture.
À LIRE AUSSI : "Les Frères musulmans veulent transformer la société européenne pour la rendre charia-compatible"
Par ailleurs, sur le site du salon, les services de l’État ont noté que les hommes qui allaient y intervenir apparaissaient en photo alors que les personnalités féminines annoncées étaient représentées par des silhouettes sans visage et voilées. Une « pratique caractéristique des mouvements fondamentalistes et séparatistes remettant en cause l'égalité entre les hommes et les femmes », a alors déploré la préfecture.