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Ne vous inquiétez pas pour son avenir. L’audiovisuel public calque son fonctionnement sur celui de la bureaucratie d’État. Un préfet démissionné ne se retrouve pas au chômage. On le recase comme conseiller au ministère des réclamations où il est promu administrateur de la division des projets farfelus.
S’il a des dossiers sensibles sur les crapuleries d’un ministre, ou plus haut placé, on atténuera ses souffrances avec la présidence d’une banque ou d’une société d’armement ou d’énergie. « Je tiens, tu me tiens par la barbichette… ou par la bistrouquette » telle est la loi d’airain de la ripoublique.
Pour « An’Sofi » ça fonctionne pareil. Évincée du JT, elle continuera à toucher sa grosse paye pour animer des émissions généralistes, ou peut-être verser dans l’infotainment, l’un n’excluant pas l’autre. En tout cas, elle ne pourra pas se plaindre d’avoir été victime de la misogynie. Lapix a été éjectée par Delphine Ernotte, la mégère qui traque sur France Télévisions, comme des ennemis du genre humain, tous les mâles blancs de plus de cinquante ans.
La caste qui détestait Lapix reconnaît ses mérites du bout du bec, du moment qu’elle décanille
Albert Londres, le prince des reporters (avec Tintin), définissait la soi-disant solidarité journalistique comme « la haine vigilante de ceux qui vous offrent des petits fours à l’arsenic ».
Puisque « An’Sofi » a plongé, personne ne va se mouiller. Les imprécations pourraient éclabousser le reste de la profession. Or on ne sait quels dossiers fumants elle possède sur les Huns et les autres. L’éventuelle publication de leurs mémoires constitue pour les échotiers une arme de destruction massive. Sinon des réputations, du moins des ego.
Bien qu’elle ait peu tâté du terrain, elle a beaucoup voyagé. Après une formation Sciences peaux de bananes et l’incontournable école de journalisme Alakon, elle s’est promenée d’une chaîne à l’autre. France 3, Bloomberg TV, LCI, M6, TF1, Canal+, France5…
Sans vouloir être méchant, force est de reconnaître que ses employeurs ne font rien pour la retenir à l’expiration de son CDD. D’aucuns prétendent que ses collègues poussent un soupir de soulagement quand elle évacue son bureau. Sous des airs avenants, cette bourge BCBG serait un monstre d’égotisme, incapable de bosser en équipe.
En 2017, l’année de l’élection de Fripounette, elle touche le Graal en accédant au repaire des copains, des coquins et des requins. Elle pique la place du nain entarté Pujadas au JT de 20 heures sur Rance 2. Le jeu des chaises musicales habituel dans les médias de grands chemins. Aujourd’hui, tu profites. Demain, tu dégages.
Des envieux évoquent une intervention de son mari, Arthur Sadoun, promu cette même année 2017 PDG de Publicis, une entreprise qui travaille beaucoup avec les télés d’État et a ses entrées à l’Élysée et dans les ministères. Cette protection pourrait-elle expliquer son agressivité et son arrogance dans ses interviews ? Déjà orgueilleuse et impertinente de nature, s’est-elle crue invulnérable ?
En quoi Lapix aurait-elle fauté ?
En janvier 2021, l’Immonde, le journal officiel de la bien-pensance islamo-gauchiste révélait que Ernotte, membre à vie de l’ARCOM, attribuait sous forme de primes à sa discrétion une part importante de la rémunération des journaleux de France Télévisions. En fonction de leurs efforts à traiter favorablement des sujets privilégiés tels que la diversité, le racisme, le féminisme, l’homo et la bisexualité, l’Eurocrature.
Une pratique salariale illégale pour une propagande illégitime sur des chaînes financées par l’argent public. Sur ordre des Macronescu qui veulent que les Français aiment l’Europe allemande autant que la société multiculturelle et les LGBTQ. Mais Ernotte, dont la nomination aurait été entachée de nombreuses irrégularités, pouvait-elle refuser de se soumettre aux satrapes qui ont favorisé sa carrière ?
Apparemment, la Linotte n’a rien à reprocher à Lapix sur le terrain de la doxa. Petit soldat bobo discipliné traitant les sujets qu’on lui impose, de la façon qu’on lui ordonne, avec des images bien contrôlées. Maîtrisant les codes vestimentaires et comportementaux de la caste autant que la novlangue. Comme tous ses cons frères et connes sœurs des télés aux ordres. Alors où est le problème ?
L’explication la plus avouable est un déclin inexorable des audiences. Malgré une refonte du JT en 2024, en allongeant la sauce, Lapix perd du terrain sur les autres chaînes jugées plus dynamiques, et n’intéresse pas les jeunes qui la trouvent ringarde et préfèrent Internet. En 2025, France 2 a attiré en moyenne/soir 3,4 millions de téléphages contre 5,2 à TF1. Un score sans appel et un retard irrattrapable.
L’autre explication qu’on ne peut cacher est qu’elle a fini par déplaire aux maîtres du Haut Château, comme tous les courtisans ayant essayé, un jour ou l’autre, de marcher à quatre pattes au lieu de ramper.
Et comme si cela ne suffisait pas, elle a fini par se mettre à dos la quasi-totalité de la classe politique. Elle s’est piégée toute seule avec son ambition de maintenir des audiences élevées par l’irrespect, ruinant le contrat de confiance implicite avec ses invités. Nombre de ceux-ci refusent de revenir. Elle n’a pas compris que son rôle n’est pas d’instruire leur procès, mais de leur offrir une tribune.
Lors de l’élection pestilentielle de 2022, le paltoquet giflé et la mère à chats ont refusé qu’elle anime le débat de l’entre-deux-tours. On ne veut plus de celle qui dirige son émission en mère fouettard, empêchant qu’on réponde à ses digressions et ses agressions.
Le refus de plusieurs personnalités politiques de participer au JT de France 2 limite la variété des invités et réduit les points de vue présentés aux téléphages. La blonde « An’Sofi » a réussi l’exploit de mécontenter la droite, la gauche et l’extrême centre avec ses lapixeries.
Le style d’interview « à l’américaine », incisif et agressif, ne peut fonctionner qu’aux USA. Parce qu’il y a a une réelle pluralité des médias exprimant tous les courants de la société et que les chaînes sont des sociétés privées protégées par le Premier amendement.
Ce n’est pas jouable en France où l’on diffuse partout les mêmes images orientées, assorties des mêmes commentaires sur commande, accusateurs ou louangeurs selon les ordres du gouvernement. Avec interdiction d’y changer un iota sur des chaînes dirigées par le pouvoir, ou qui péricliteraient sans ses subventions, ou qui peuvent être atomisées à tout moment par l’Arcom.
Pour Anne-Sophie, est-ce le placard doré ou la relégation ?
Dans un premier temps, elle aurait intérêt à se faire modeste. Éviter les polémiques. Parler chiffons, cuisine, enfants, vacances… Mais comme tous les gens de son espèce, elle doit être indestructible. Après leur limogeage, ces vampires reviennent toujours d’une manière ou d’une autre. À moins qu’ils ne choisissent une autre crypte pour monnayer leur notoriété.
À la veille d’échéances électorales importantes, les municipales l’an prochain, la présidentielle et les législatives en 2027, sa personnalité trop clivante serait un handicap pour une chaîne grand public. Aucune ne veut prendre le risque d’être ostracisée par les politiciens qui les utilisent pour faire campagne, mais ne tolèrent pas qu’on se serve d’eux comme des punching balls pour faire le spectacle.
Le microcosme des médias rampants spécule sur la personne qui pourrait remplacer « An’Sofi ». Quelle importance que ce soit untel ou unetelle ? Puisque, de toute façon, ce sera un androïde cloné à veste réversible, dressé à servir la soupe. Une soupe qui peut être pimentée. Mais pas trop. Si on veut que les clients reviennent au restaurant.
Christian Navis