L’essor de l’intelligence artificielle générative a provoqué une onde de choc dans l’économie. Les entreprises sont incitées depuis plus de deux ans à intégrer ces nouvelles applications, notamment dans le but d’améliorer leur productivité. Mais tous les secteurs ne sont pas confrontés aux mêmes défis lorsqu’il s’agit d’adopter ces technologies. Le Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) à Neuchâtel en sait quelque chose: il est spécialisé dans la recherche et le développement industriels et se focalise sur les technologies de rupture, dont l’intelligence artificielle fait évidemment partie. Le passage de la recherche à l’application est donc au cœur de sa mission.
Sa directrice de la technologie Andrea Dunbar, elle-même physicienne et spécialiste de la vision par ordinateur, observe au quotidien les enjeux auxquels les industries sont confrontées pour intégrer ces technologies dans leurs processus. Une expérience qui lui permet d’appréhender de manière réaliste les implications d’un passage à l’échelle de l’intelligence artificielle.