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Ancien ouvrier, miraculé et accusé de corruption… Qui est Lee Jae-myung, le nouveau président de Corée du Sud

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Le dirigeant de centre gauche a gagné la présidentielle, marquée par une participation massive des électeurs, après six mois de chaos après la proclamation de la loi martiale.

Depuis une tentative d'assassinat en janvier 2024, Lee Jae-Myung est protégé par une vitre pare-balles pour ces discours.

Depuis une tentative d’assassinat en janvier 2024, Lee Jae-Myung est protégé par une vitre pare-balles pour ces discours. (©WOOHAE CHO/GETTY IMAGES ASIAPAC/AFP)

Par Rédaction Actu Publié le 3 juin 2025 à 21h58

Il est le nouveau président de la Corée du Sud, après la tentative ratée du précédent chef de l’État, Yoon Suk Yeol, d’imposer la loi martiale, en décembre 2024…

Lee Jae-myung a remporté l’élection présidentielle, ce mardi 3 juin 2025. Après dépouillement de plus de 98 % des bulletins de vote, il 49,2 % des suffrages, contre 41,5 % pour son adversaire Kim Moon-soo, selon les derniers chiffres publiés par la Commission électorale nationale.

Alors, qui est le nouveau dirigeant coréen qui prendra ses fonctions dès ce mercredi ?

Un ouvrier devenu avocat

Fait rarissime dans un pays où l’origine sociale est une obsession nationale, M. Lee, 60 ans, cultive son propre conte de fées d’enfant de la classe ouvrière devenu dirigeant politique pour persuader les Sud-Coréens qu’il saura résoudre leurs problèmes.

Né à Andong, dans l’est de la Corée du Sud, Lee Jae-myung doit commencer à travailler dans une fabrique de gants à l’âge de 11 ans, faute d’argent pour entrer à l’école secondaire. Mais à 13 ans, son bras reste coincé dans une presse : il est handicapé à vie.

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Après avoir songé au suicide, il commence à fréquenter les cours du soir, puis la faculté de droit, jusqu’à devenir avocat spécialiste de la défense des droits humains.

15 ans en politique

Entré en politique en 2010, il milite contre les inégalités, dans un pays confronté à la flambée des prix du logement et à un fort taux de chômage des jeunes.

On peut s'inquiéter pour les gens qui tremblent dehors dans le froid pendant qu'on est assis au chaud dans notre salon. Mais on ne peut jamais vraiment comprendre leur douleur.

Doté d’une grande expérience politique, il a été maire de Seongnam, une ville de la périphérie de Séoul, pendant huit ans, contribuant notamment à la fermeture du plus grand marché de viande canine du pays. Il a ensuite été gouverneur de la province de Gyeonggi, la plus peuplée du pays, pendant plus de trois ans.

En 2022, il se présente une première fois à la présidence sud-coréenne, mais échoue d’extrême justesse face à Yoon Suk Yeol, un ancien procureur alors novice en politique.

Il est hospitalisé en 2023 après 19 jours d’une grève de la faim entamée pour dénoncer les politiques « incompétentes et violentes » du gouvernement conservateur. Il apparaît alors comme un candidat de poids dans les sondages pour briguer à nouveau la présidence.

En janvier 2024, un homme disant vouloir l’empêcher de devenir chef de l’État le poignarde au cou au cours d’un déplacement à Busan : Lee Jae-myung frôle la mort et subit une opération chirurgicale d’urgence.

Un président bientôt inéligible ?

Mais Lee Jae-myung fait aussi l’objet de nombreuses poursuites judiciaires, notamment pour abus de confiance et corruption. Le responsable politique nie toute faute et affirme être la cible d’accusations politiquement motivées.

Une des affaires les plus retentissantes dans laquelle il est cité concerne des liens supposés avec une entreprise soupçonnée d’avoir transféré illégalement huit millions de dollars en Corée du Nord.

M. Lee est également au cœur de quatre affaires de corruption, dont la plupart sont liées à des contrats présumés douteux conclus lorsqu’il était maire de Seongnam.

Particulièrement troublant, au moins cinq personnes liées aux différents scandales concernant M. Lee ont été retrouvées mortes, la plupart semblant s’être suicidées.

Début mai, la Cour suprême sud-coréenne a annulé sa relaxe dans une affaire d’infraction à la loi électorale et ordonné un nouveau procès, qui pourrait ouvrir la voie à son inéligibilité à la fin de son éventuel mandat de président.

Les opposants de M. Lee soutenaient que les accusations le visant étaient suffisamment graves pour le disqualifier du scrutin.

« Avec ce type d’accusations de corruption, comment peut-on solliciter un mandat public », s’était interrogé Kim Moon-soo, son principal adversaire, lors d’un débat télévisé.

Avec AFP.

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