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FIGAROVOX/HUMEUR - La nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie aurait déjà dû être appliquée par décret si certains groupes parlementaires ne s’étaient pas inquiétés des hausses de prix qu’elle pourrait engendrer. Une inquiétude que partage l’écrivain.
Alexandre Jardin est écrivain et a récemment publié Les #Gueux (Michel Lafon, 2025).
Eh bien soit, disons‑le tout de suite, sans cette langue de bois si compatible avec le pouvoir : votre facture d’électricité risque de doubler. Encore. Loin des campagnes défigurées, des villages où l’on travaille dur pour nourrir le pays, des ports esquintés, une poignée d’idéologues et d’affairistes a trouvé chez des politiciens les relais pour imposer leur rêve : une société alimentée par le vent et le soleil. Utopie verte bobo, financée à coups de milliards… par qui ? Les gueux, bien sûr.
Souvenez‑vous : la France offrait une électricité bon marché, décarbonée, stable, nucléaire — 58 réacteurs, héritage de De Gaulle et Mitterrand. Une fierté nationale. Et puis, patatras : l’Europe inconvenante impose un système où le prix de l’électricité dépend du gaz, le plus cher des combustibles. Et là, c’est la claque. Surgissent les technos, athlètes du mépris, PowerPoint en main : « Changeons tout ! » Résultat ? Des éoliennes géantes importées enlaidissent nos paysages, des panneaux étrangers recouvrent toits et champs, nos mers sont bétonnées. Nos pêcheurs-artisans ? Qui s’intéresse à ces manants maritimes ? Et qui paie l’addition ? Vous. Les élus récalcitrants sont harcelés, parfois traînés devant les tribunaux. Les fournisseurs alternatifs» ? Des traders. Votre facture ? Elle a doublé. Vos boulangers ? Déjà en train de fermer.
Nous refusons les bataillons d’éoliennes qui pourriront nos champs, les mers bétonnées, l’horreur du sacrifice social de la pêche artisanale condamnée à brûler davantage de fioul pour pêcher plus loin
Alexandre JardinOn vous annonce qu’elle va doubler encore, en euros courants, si la PPE3 est votée ou imposée par décret — cette loi qui fixe les règles du jeu énergétique pour dix ans. Et rien. Silence. Personne ne sourcille. La Fondation Concorde, think tank indépendant, a publié en mars 2025 sous la direction de Philippe Ansel une étude qui confirme que le développement des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) entraînera une hausse de 51% du prix de l’électricité pour les ménages d’ici 2035 en euros constants. Le consommateur supportera un surcoût global de 102 €/MWh, (0,12€/kwh ) taxes incluses, alors que le tarif actuel et de l’ordre de 0,22€/kWh). C’est normal, paraît‑il. Vive la « transition ». Sauvons le climat ! Sauf que ce sont les pauvres qui financent la planète à coups de factures EDF. Les prélèvements automatiques ? Redoutables d’efficacité pour rançonner un peuple.
Regardez les chiffres : en 2024, la consommation électrique tombe à 449 TWh, soit -6,4 % par rapport à la décennie précédente. L’industrie se contracte. Le pays consomme moins. Mais le gouvernement hurle : «Il faut produire plus !» Pour qui ? Pas pour les gueux, qui se serrent déjà la ceinture énergétique. La PPE3 prévoit 300 milliards d’euros à régler par vos soins d’ici 2040, pour 111 TWh d’éolien, 64 TWh de solaire. On multiplie les mâts, on noircit les toits, on bétonne les mers. Et qui paiera ? Les gueux, captifs du système. Prenons l’éolien offshore : en 2020, l’État garantit un prix d’achat à 196 €/MWh (à Saint‑Brieuc), sur 20 ans. Le marché est à 58 €/MWh. L’écart ? Pour vous, via une discrète «contribution» sur votre facture. Les opérateurs encaissent. Vous compensez.
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Voici la réalité effarante de cette «transition» : une rente garantie aux géants chinois ou américains du renouvelable, financée par les petits - les professeurs, les retraités, les boulangers qui crèvent. Les chiffres fous sont là : 130 milliards pour adapter les réseaux à une électricité dispersée et imprévisible ; 150 milliards pour les opérateurs du solaire et de l’éolien (subventions, compléments de rémunération, garanties d’achat) ; des dizaines de milliards (sans doute sous-estimés) pour des systèmes de stockage inexistants, des flexibilités, des réserves pour pallier l’intermittence ; et un équipement nucléaire qu’on forcera à se moduler.
Souvenez-vous : on a fermé Fessenheim, deux réacteurs fonctionnels. Gâchis estimé à 10 milliards. Qui a payé ? Devinez. Avec la PPE3, la spirale continue. Et c’est toujours vous qui régalez. La PPE3, c’est un hold-up légal. Un détournement vert. Une gifle repeinte en transition. Pendant que le réseau se fragilise, on continue de charger la mule. Et la mule silencieuse, c’est le gueux. Nous refusons les bataillons d’éoliennes qui pourriront nos champs, les mers bétonnées, l’horreur du sacrifice social de la pêche artisanale condamnée à brûler davantage de fioul pour pêcher plus loin. Nous voulons du bon sens. Un nucléaire performant, local, stable. Une transition qui ne trahit pas le peuple.
Ce que nous réclamons ? Rien d’extravagant. Un moratoire immédiat sur la PPE3, sur ces renouvelables imposés sans débat. Un choix clair, transparent, démocratique : une « PPE des Gueux », solide, réaliste, économe, respectueuse de ceux qui vivent ici. Ce n’est pas seulement une question d’énergie ou d’écologie : c’est une question de dignité. Un combat qui dépasse les clivages. Celui de tous les Républicains qui tiennent en haute estime la probité, le réel, plutôt que les délires technocratiques qui frisent le casse du siècle. Que le pouvoir prenne garde. Le 28 mai, l’Assemblée a voté l’abrogation des ZFE. Ce jour-là, l’écolo-technocratie a vacillé. Ce séisme prouve que le peuple peut désormais gagner. Depuis, le gueux démocrate sait qu’il peut reprendre sa vie en main. Contre la folie.