Language

         

 Publicité par Adpathway

Alex Boissonneault confirme sa candidature et mise sur ses racines

1 month_ago 8

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Visé par des attaques de son adversaire conservateur Éric Duhaime, le candidat péquiste dans Arthabaska et ex-journaliste Alex Boissonneault a dû expliquer mercredi son passé de militant d’extrême gauche pour lequel il a été condamné en 2001.

« C’est sûr que je regrette », a-t-il déclaré dans une conférence de presse émotive à Saint-Ferdinand, son village natal, sur le bord du lac William, où il a encore de la famille et où il possède une terre.

Il a été présenté comme candidat mercredi dans l’élection complémentaire de la circonscription d’Arthabaska, laissée vacante par l’élection du député Éric Lefebvre au fédéral. C’est une circonscription où la lutte s’annonce serrée entre la Coalition avenir Québec (CAQ), le Parti conservateur (PCQ) et le Parti québécois (PQ), qui n’y a pas élu de député depuis 1998.

Est-ce que son passé judiciarisé va jouer dans cette circonscription qui vote à droite au fédéral ?

« Ça ne jouera pas, les gens me connaissent », a-t-il répondu.

« Mon parcours témoigne que j’ai été “propre”» par la suite, a assuré M. Boissonneault.

Il est une personnalité publique connue dans la région de la capitale. En effet, jusqu’à dimanche, il était un animateur de l’émission du matin à la radio de Radio-Canada et auparavant il était correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale.

« Il a toute ma confiance, je me porte garant de sa candidature », a pour sa part déclaré à ses côtés son chef, Paul St-Pierre Plamondon.

En 2001, lors du Sommet des Amériques à Québec, M. Boissonneault avait été arrêté en raison de son implication dans un groupe d’extrême gauche qui avait comploté pour pénétrer dans le périmètre sécurisé.

Il avait été gardé 41 jours en détention préventive, mais avait par la suite été condamné à des travaux communautaires.

Que dirait l’homme de 46 ans aujourd’hui à celui qu’il était à 22 ans ?

« Ne fais pas ça », a-t-il répondu.

« C’est certain que ça me fait quelque chose, j’ai quatre enfants à qui j’ai dû expliquer ce que j’avais fait. J’en ai parlé à mon épouse et ça n’a pas été facile », a-t-il dit en retenant ses sanglots.

M. St-Pierre Plamondon a décrit ces événements comme une erreur de jeunesse, qu’il ne cherche pas à minimiser.

« Son erreur de jeunesse, elle est sérieuse et regrettable », a-t-il assuré.

Éric Duhaime estimait qu’on était trop indulgent concernant son passé et a demandé même qu’il se désiste.

M. Boissonneault a aussi été questionné à savoir s’il avait respecté les règles éthiques en matière de transition du journalisme à la politique.

Il a révélé avoir été approché une première fois il y a trois semaines par le chef péquiste et il avait clairement fermé la porte.

Jeudi dernier, M. St-Pierre Plamondon revenait à la charge et c’était encore clairement un non.

Ce n’est que dimanche qu’il a décidé de faire le saut et donc, dès lundi matin, il n’était plus en ondes à Radio-Canada.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway