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CHRONIQUE - Une convergence entre des gauchistes nourris au marxisme, au trotskisme, au maoïsme, des écologistes censés défendre l’environnement et des islamistes a été rendue possible par une lutte commune contre « l’impérialisme néocolonial ».
Israël avait à peine commencé à s’attaquer aux complexes atomiques iraniens qu’une partie de la gauche radicale française venait en défense du régime des mollahs. La députée Clémentine Autain, ex-LFI aujourd’hui écologiste, n’a pas hésité à qualifier Israël de « danger pour le monde », le risque n’étant donc pas pour elle que les Iraniens soient détenteurs d’une bombe atomique. Et dans la foulée, les élus LFI, comme un seul homme, Jean-Luc Mélenchon en tête, ont aussi pris fait et cause pour l’Iran contre les attaques israéliennes. Cette défense actuelle du régime des mollahs fait le lien avec celle, il y a quarante-six ans, d’une partie des intellectuels de gauche qui avaient soutenu la prise du pouvoir en Iran par l’ayatollah Khomeyni.
C’est à cette occasion qu’est apparue au grand jour cette tendance baptisée bien des années après ; l’islamo-gauchisme, c’est-à-dire l’alliance plus ou moins explicite mais à première vue contre nature du gauchisme et de l’islam radical. Au nom de lutte…