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CHRONIQUE - Depuis le XIXe siècle, beaucoup à gauche ont versé dans un antisémitisme viscéral. C’est ce qu’écrivent Clément Weill-Raynal (La Gauche antisémite) et Bernard Bruneteau et Stéphane Courtois (étude de la Fondapol sur « Les gauches antisémites »).
Longtemps, l’antisémitisme a été considéré comme l’apanage de l’extrême droite, qui depuis le capitaine Dreyfus, à la Shoah orchestrée par les nazis en passant par les ligues de l’entre-deux-guerres et jusqu’au Front national, version Jean-Marie Le Pen, a développé une rhétorique antijuive, tristement classique sur le pouvoir supposé des Juifs, reprenant à l’envi les clichés éculés de l’antijudaïsme. Pendant longtemps, on pensait que la gauche - donc « le camp du bien », forcément à l’abri des tentations antisémites -, dont les origines remonteraient à l’universalisme des Lumières, ne pouvait pas verser dans ces passions tristes. Car dans l’inconscient presque collectif, la gauche est ontologiquement épargnée par l’antisémitisme.
C’est d’ailleurs, la défense classique de la gauche : comment peut-on l’accuser d’antisémitisme puisqu’elle est de gauche. Et pourtant… On le voit depuis une vingtaine d’années, le nombre d’actes et de propos antisémites ne cesse d’augmenter et singulièrement…