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Michèle Levy-Soussan est chef de service en soins palliatifs à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière. Forte de son engagement auprès des personnes en fin de vie, elle plaide pour une approche de l’aide à mourir empreinte de discernement et de bienveillance, refusant les alarmes outrancières et défendant une réponse profondément humaine, pensée au cœur de la relation de soin et adaptée à chaque histoire singulière.
Michèle Lévy-Soussan, médecin responsable de l’unité mobile d’accompagnement et de soins palliatifs, co-animatrice de la cellule de support éthique, pour le groupe hospitalier Pitié Salpêtrière – Sorbonne Université, accompagne au quotidien des patients confrontés à l’épreuve de la fin de vie, attentive à leurs souffrances comme à leurs angoisses face à la mort. Forte de cette expérience, elle souligne que la proposition de loi sur l’aide à mourir appelle avant tout humilité et écoute, en particulier envers celles et ceux qui, atteints de maladies graves, formulent une demande d’aide qui s’inscrit toujours, selon elle, dans une logique de soin.
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Elle met en garde contre ceux qui agitent les peurs de façon excessive, estimant qu’ils portent une lourde responsabilité et trahissent une méconnaissance du sens même de la médecine. Car pour elle, une telle loi ne peut se réduire à une application mécanique : c’est dans la relation de soin, dans l’attention à la singularité de chaque parcours de vie, qu’elle peut véritablement trouver sa justesse. Marianne est allé à sa rencontre.