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L’interrogatoire de Monique Olivier ce vendredi 23 mai était un des derniers au tribunal de Nanterre de la juge Nathalie Turquey qui a demandé une mutation. Le président du tribunal Benjamin Deparis a salué le départ « d’une grande professionnelle ».
La pièce du fond du couloir est vide du moindre objet décoratif. Rien à voir avec les bureaux des juges d’instruction, alignés le long de ce long couloir, décorés de plantes vertes ou de photos. Dans la pièce du fond, strictement rien de personnel. Devant le mur, deux bureaux alignés sur lesquels sont posés deux ordinateurs. Ils font face à une chaise. Sur le côté, derrière les grandes baies vitrées, la façade arrière de la préfecture des Hauts-de-Seine et le gigantesque immeuble vide et amianté de l’ancien conseil général. Ce paysage de grands murs de béton sales donne à cette pièce d’interrogatoire un air lugubre.
C’est ici, au pôle cold case du tribunal de Nanterre, que, ce vendredi 23 mai, Monique Olivier, en compagnie de son avocat Me Richard Delgenes, s’installe face aux trois juges d’instruction. Initialement désignée, Emmanuelle Ducos a prévu de mener l’interrogatoire concernant la disparition de Cécile Vallin, un cold case de 1997 imputé au tueur en série Michel Fourniret. Emmanuelle Ducos est codésignée avec Nathalie Turquey, qui prend place à côté d’elle. Mais comme Monique Olivier a une relation particulière avec la troisième juge du pôle, Sabine Khéris, qui a obtenu ses aveux dans les affaires Estelle Mouzin et Lydie Logé, celle-ci est là elle aussi, silencieuse.