NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Invité sur la matinale de CNews-Europe 1, le ministre de l’Intérieur est également revenu sur l’interview donnée par Emmanuel Macron hier sur TF1, défendant sa présence au gouvernement pour faire «barrage à la gauche».
Passer la publicité Passer la publicité«Je réunirai à Beauvau les entrepreneurs dans les cryptomonnaies pour qu’on travaille à leur sécurité». Invité au micro de CNews-Europe 1 ce mercredi 14 mai, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé tenir une réunion avec les entrepreneurs dans ce secteur financier, au lendemain d’une violente tentative d’enlèvement en pleine rue à Paris et après plusieurs kidnappings suivis de séquestrations.
Il s’agira de «prendre des mesures ensemble pour les protéger. Mais les commanditaires, ou qu’ils soient - peut-être même à l’étranger - on les retrouvera», a encore assuré le locataire de Beauvau, alors que les auteurs de la tentative de rapt commise dans le 10e arrondissement de la capitale étaient toujours en fuite ce mercredi matin.
Également interrogé sur l’entretien fleuve donné par Emmanuel Macron sur TF1 la veille, le ministre de l’Intérieur a tenu à défendre sa présence au gouvernement. «L’émission a conforté ma position. Je suis gaulliste, et la droite a eu raison d’entrer au gouvernement pour faire barrage à la gauche», s’est-il défendu, affichant néanmoins des «vraies différences avec le président de la République, comme sur l’immigration».
À lire aussi Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau : qui peut sauver la droite ?
«Inversion de valeurs»
«Emmanuel Macron avait exprimé une autre opinion quand je disais que l’immigration n’était plus une chance pour la France», a souligné Bruno Retailleau. Le ministre a cependant souligné ses dernières mesures pour enrayer ces flux, insistant sur le fait que «les capacités d’accueil de la France sont saturées». «On ne peut pas me demander en six mois de régler des décennies de laxisme», s’est encore défendu le locataire de Beauvau, ajoutant qu’il «faudra modifier la Constitution dans deux ans pour faire un grand référendum sur l’immigration».
Sur la question des pouvoirs de la police municipale, qu’Emmanuel Macron souhaite accroître, Bruno Retailleau a annoncé pouvoir être «en mesure dans quelques semaines de proposer un texte qui ira loin dans les prérogatives de ces forces de l’ordre». «La société telle qu’elle est aujourd’hui est construite sur des inversions de valeurs : on désigne les policiers comme violents, on victimise les coupables», a pointé le ministre de l’Intérieur, qui s’est porté garant de «la France des honnêtes gens : ceux qui travaillent, qui ne fraudent pas, qui ne cassent pas», a-t-il encore étayé, face à une «France de l’ensauvagement».
Bruno Retailleau a aussi indiqué souhaiter abroger la loi portée par Nicole Belloubet en 2019 qui proscrit les courtes peines. «On a refusé de réhabiliter la sanction. Il y a un écart entre les peines encourues, les peines prononcées et les peines exécutées. On enferme les jeunes dans un parcours de violence». Enfin, sur la question d’un potentiel référendum, Bruno Retailleau a rappelé que le ministère de l’Intérieur est en capacité de l’organiser, mais il faudra pour cela «entre 15 et 17 semaines» pour le mettre en œuvre, a-t-il précisé. Rappelant que la mécanique, lourde - puisque les projets de loi doivent d’abord être débattus dans chaque assemblée du Parlement - «ne se fait pas en quelques jours».