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Les travaux à près de 20 millions d’euros réalisés sur une route bien connue de la Vésubie vont faire l’objet d’une nouvelle expertise judiciaire dans un litige qui oppose la métropole de Nice et les entreprises missionnées.
Passer la publicité Passer la publicitéUne nouvelle expertise judiciaire va devoir trancher : y a-t-il eu une surfacturation ou des malfaçons dans les travaux réalisés après le passage dévastateur de la tempête Alex en 2020 dans l’arrière-pays niçois ? La conduite de ces chantiers dans la Roya et la Vésubie (Alpes-Maritimes) fait l’objet de nombreuses polémiques et surtout d’investigations du parquet de Marseille dans le cadre d’une information judiciaire à propos d’anomalies comptables.
Cette fois, c’est le tribunal administratif niçois qui a ordonné cette nouvelle expertise, mardi, pour un litige qui oppose la métropole de Nice Côte d’Azur et les trois entreprises missionnées. L’expert aura notamment à se pencher sur le cas de la route bien connue de la Madone de Fenestre, à Saint-Martin-Vésubie, qui illustre symboliquement les difficultés et le flou autour de ces travaux de reconstruction post-tempête Alex.
Un système de «bons de commande» avait été mis en place en urgence par la collectivité présidée par Christian Estrosi pour réparer les importants dégâts causés par la soudaine montée des eaux. Les opérations, rien que pour la route de la Madone (douze kilomètres au total dont cinq avaient été détruits) ont été chiffrées à près de 20 millions d’euros.
Les «bons de commande» en question
Mais la métropole niçoise avait estimé que les travaux n’avaient pas été menés correctement. Elle avait déjà saisi la justice en réclamant près de 8 millions d’euros aux entreprises. Problème : la première expertise avait pointé sa gestion peu rigoureuse dédouanant donc les sociétés qui n’avaient fait que répondre aux bons de commande. Lors d’un violent orage en juin 2023, puis de la dépression Aline en octobre, les ouvrages provisoires n’avaient pas résisté, alimentant un peu plus la polémique.
Pour l’expert mandaté à l’époque, le système de bons s’était révélé «inadapté» malgré l’urgence et la catastrophe de la situation. Les entreprises auraient aussi touché plus d’argent que prévu pour les tâches à effectuer. Un montage qui interroge.
«Analyses contradictoires»
Par le biais de son avocat, la métropole avait contesté l’ensemble de ces conclusions et avait fourni un rapport complètement contradictoire... qui a lui aussi été critiqué par les entreprises, qui au passage, réclament encore de l’argent. Un contexte qui a poussé la justice a demandé une troisième expertise. «Les analyses contradictoires produites par les parties ne permettent pas, en l’état, de déterminer les fautes», a résumé le tribunal administratif dans un communiqué, qui attend donc «une expertise pour l’éclairer sur ces éléments».
Un jugement «définitif» sera ensuite rendu une fois la rédaction de ce rapport terminée, ce qui pourrait prendre un certain temps au vu de la complexité du dossier. Pourtant, ces pages sont très attendues et pourront apporter des réponses à une affaire qui fait beaucoup gloser dans le département. Une vingtaine de personnes avaient été placées en garde à vue sur le volet pénal de l’affaire et des saisies bancaires de plus de 6 millions d’euros ainsi que des voitures de luxe avaient aussi été récupérées par les enquêteurs.