NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Invité ce mercredi matin sur Franceinfo, l’ancien président de la République a écarté une censure du gouvernement motivée par l’affaire de violences sexuelles au sein de l’établissement catholique privé.
Passer la publicité Passer la publicitéAlors que François Bayrou sera auditionné ce mercredi après-midi par la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires, le premier ministre a reçu un soutien surprenant. «Ne faisons pas penser que c’est un tribunal. Cette commission d’enquête n’est pas simplement sur Monsieur Bayrou», a rappelé François Hollande, invité sur Franceinfo.
Le premier ministre est accusé par plusieurs élus d’opposition, notamment Insoumis et écologistes, d’avoir menti devant la représentation nationale. En février dernier, interpellé par le député Paul Vannier (LFI), il assurait n’avoir «jamais été informé» des violences sexuelles commises entre les années 1970 et 1990 au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram, situé dans les Pyrénées-Atlantiques, son département d’élection.
Il avait alors été reproché à François Bayrou de ne pas avoir eu de mots pour les 200 victimes. «Ce n’était pas forcément ce qu’on lui demandait à ce moment-là», a commenté l’ancien président de la République, qui aurait préféré entendre «de la compassion, de la compréhension» à l’égard des victimes et «de la fermeté» à l’égard des criminels.
À lire aussi François Bayrou amende sa version après le témoignage de sa fille dans l’affaire Bétharram
«Transformer une douleur en une opération politique»
S’il s’avérait qu’il y a eu «des manquements, la commission d’enquête les relèvera et saisira sûrement la justice. C’est à elle de faire le travail», a ajouté François Hollande. Le député socialiste de la Corrèze a toutefois fait part de sa «gêne» face à cette «volonté de chasse à l’homme», alors que LFI a très vite appelé à la démission de François Bayrou.
«Je ne veux pas qu’on transforme une douleur en une opération politique, cela doit se distinguer», a argué François Hollande, qui note que ceux qui tentent d’«affaiblir» le premier ministre, le font «parce qu’il est premier ministre». Pour l’ex-chef de l’État, les possibles mensonges de François Bayrou ne sont pas de nature à justifier une censure de l’exécutif.
«S’il doit y avoir une mise en cause du gouvernement, c’est sur une politique», a souligné François Hollande. «Et si le chef du gouvernement a commis des actes qui mériteraient sanction, c’est devant les tribunaux que ce jugement doit être prononcé», a-t-il conclu.