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L’ancienne PDG de Services de santé Alberta (AHS) appelle le tribunal à rendre un jugement rapide dans son procès pour licenciement abusif contre le gouvernement de l'Alberta, mais la province entend repousser la décision.
Athana Mentzelopoulos a demandé un jugement sommaire afin de déterminer la légalité de son renvoi en janvier, ce qui lui permettrait d'éviter un procès.
L’ex-présidente d’AHS a d’abord déposé une poursuite en février, alléguant que la ministre de la Santé de l’époque, Adriana LaGrange, a essayé de mettre fin à une enquête sur des contrats jugés douteux par la plaignante, ayant par la suite entraîné sa démission.
Les allégations de corruption ont mené à plusieurs enquêtes, menées notamment par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et du vérificateur général de la province.
Nouvelle requête
Dans sa requête la plus récente auprès de la Cour du Banc du Roi d’Edmonton, Mme Mentzelopoulos affirme que Mme LaGrange aurait convoqué le conseil d’administration d’AHS afin de le convaincre de licencier la plaignante, mais que certains membres auraient refusé.
Dans un affidavit rédigé sous serment, l’ex-PDG soutient avoir obtenu la confirmation d’anciens membres du conseil, qui pourrait servir si le tribunal les requiert lors d’un témoignage.
On m'a dit qu’après avoir questionné la ministre LaGrange quant à la raison de mon licenciement, elle n'a pu donner aucune raison valable et n'en a donné aucune, déclare-t-elle.
Mme Mentzelopoulos affirme également qu'André Tremblay, alors membre du conseil d'administration et sous-ministre de la santé, aurait reçu l'ordre de la ministre LaGrange de la licencier.
Je n'ai eu que des retours positifs de mes performances. À ma connaissance, il n'y avait rien de négatif dans mon dossier personnel, jusqu'au jour où M. Tremblay, agissant sans l'autorité d’AHS, a mis fin à mon emploi.
L’ancienne présidente affirme qu’en dirigeant M. Tremblay, la ministre aurait outrepassé les compétences d’AHS.
Le gouvernement entend s’opposer
Maddison McKee est l'attachée de presse de Mme LaGrange au sein du nouveau ministère des Soins de santé primaires et préventifs.
Dans un communiqué, elle indique que les raisons du licenciement de l'ancien directeur général d'AHS sont claires dans le document de défense du gouvernement.
Le gouvernement s'opposera vigoureusement à la dernière requête de l'ex-présidente, parce qu’elle est sans fondement juridique et contient une série d'informations erronées et de fausses affirmations, peut-on lire.
Peu après le renvoi de Mme Mentzelopoulos, le conseil d’administration a été entièrement démantelé.
L’ex-PDG réclame aujourd’hui 1,7 million de dollars en perte de salaire et dommages et intérêts, tandis que la ministre LaGrange appelle au rejet de la poursuite.
Aucune des allégations des deux parties n'a été prouvée en cour.
Avec les informations de La Presse canadienne