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ENTRETIEN - Selon le professeur à Harvard, penseur catholique majeur aux États-Unis, le pontificat de Léon XIV est porteur de grands espoirs pour l’Église américaine. Le nouveau pape pourrait clarifier l’enseignement de l’Église sur la question de l’immigration de manière à apaiser les relations entre l’Église et les États-Unis.
* Professeur de droit constitutionnel à l’université de Harvard, Adrian Vermeule est un des penseurs catholiques majeurs aux États-Unis. Il a notamment publié « Common Good Constitutionnalism » (Polity Press, 2022).
LE FIGARO. – Comment l’annonce de l’élection de Léon XIV, premier pape américain, a-t-elle été reçue aux États-Unis ? Les catholiques américains semblaient divisés sur le pontificat du pape François. Le sont-ils aussi à propos de son successeur ?
ADRIAN VERMEULE. – L’Église américaine a accueilli avec une immense joie, un grand espoir et même un profond soulagement l’élection de Léon XIV, comme si un sombre nuage de divisions et de reproches mutuels s’était enfin dissipé. Ce sentiment de bonheur a en réalité dépassé le cadre des seuls catholiques. Je partage cet enthousiasme général et je remarque – non sans humour – que nous, juristes, sommes particulièrement ravis de voir l’un des nôtres accéder à la papauté (Robert Francis Prevost a soutenu une thèse de doctorat…