Adèle Yon, Emmanuel Carrère, Édouard Louis… Cinq récits puissants sur la souffrance psychique

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Adèle Yon, autrice de « Mon vrai nom est Élisabeth » (Editions du Sous-Sol).

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Le Top de la semaine

Par Ève Charrin

Publié le 08/06/2025 à 20:00

Nicolas Demorand n’est pas seul. Ni à souffrir d'une forme maladie mentale, ni à écrire à ce sujet. Si son témoignage, « Intérieur nuit », s’est propulsé parmi les best-sellers du printemps, d’autres récits traitent avec talent de cette énigme qu’est la souffrance psychique. Parmi les plus récents, voici notre sélection, preuve par cinq que le souci de la santé mentale, grande cause nationale 2025, est aisément soluble dans la littérature. Paranoïa d’un frère, schizophrénie d’un ami ou d’une aïeule, démence d’une mère, plongée dans la dépression… À vous de choisir ! À la clef, curieusement, pas mal d’humour et d’espoir. Ouf.

1 - Familial : Mon vrai nom est Élisabeth, d'Adèle Yon

Une « créature énigmatique et effrayante », qui « accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs » ... Dans la famille bourgeoise d’Adèle Yon, l’autrice, il n’est pas question d’évoquer Betsy, l’arrière-grand-mère internée à 25 ans, de 1950 à 1967 : « C’était un non-sujet ». Eh bien désormais, grâce à cette enquête familiale, c’est un sujet à part entière. Les violences psychiatriques du XXe siècle, aussi.

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