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Accusé de trafic de drogue, il reste coincé 71 jours en République dominicaine

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Un Ontarien a été arrêté en République dominicaine pour des accusations de trafic de stupéfiants en mars dernier. Son calvaire aura finalement duré 71 jours.

David Bennett, 57 ans, est rentré à Burlington le 16 mai, après des semaines de démarches menées par sa femme, Jane Wilcox, des fonctionnaires et d'autres personnes pour retirer les accusations portées contre lui.

Le quinquagénaire passait une semaine dans un tout inclus avec sa femme et deux amis. Or, alors qu’il s’apprêtait à rentrer à la maison, le 7 mars, M. Bennett s’est vu refuser l'entrée au poste de douane automatisé de l'aéroport de Punta Cana. Le couple a alors été amené dans une salle d'interrogatoire.

Les autorités dominicaines leur ont montré la photo d’une valise que ni l'un ni l'autre ne reconnaissent. Sur l’étiquette du bagage, il était inscrit David Bennett. L’Ontarien, lui, utilise David R. Bennett comme nom sur sa propre valise et ses documents de voyage.

David Bennett et Jane Wilcox sourient à la caméra.

David Bennett et Jane Wilcox devaient revenir de leur séjour avec deux amis dans un tout inclus à Punta Cana le 7 mars.

Photo : Fournie par Michelle Magee

La différence ne semble pas avoir été prise en compte à ce moment-là. Dans les heures qui suivront, il sera accusé de trafic de stupéfiants. Des accusations que Mme Wilcox a qualifié en mars de complètement fausses.

Dave est complètement innocent, disait-elle.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a déclaré plus tôt cette semaine qu'elle continuait d'enquêter sur les systèmes d'échange d'étiquettes de bagages et qu'elle avait procédé à des arrestations dans le cadre de cette affaire.

Un calvaire effrayant

M. Bennett raconte qu’après l'interrogatoire à l'aéroport, les agents l'ont amené, en compagnie de deux autres personnes, jusqu'à une camionnette dans le stationnement de l'aéroport.

Ils nous ont fait monter à bord et nous ont conduits à plus de 130 kilomètres à l'heure, à environ une demi-heure de l'aéroport, jusqu'à une enceinte, relate-t-il.

Nous étions à l'arrière de ce véhicule sans ceinture de sécurité. C'était vraiment effrayant.

M. Bennett dit qu'il y avait de 15 à 20 personnes, dont certaines en uniforme, dans l’immeuble où ils ont été amenés.

Ils ont alors fait venir une traductrice, poursuit-il. Une dame qui pouvait nous parler un peu en anglais. C’est à ce moment qu'ils nous ont fait comprendre la gravité de notre situation.

Après un peu plus d'une heure, M. Bennett dit qu'ils ont été ramenés à l'aéroport et laissés à l'arrière d'une camionnette chaude et étouffante pendant environ deux heures avant d'être amenés à un centre pénitentiaire.

L’Ontarien a alors été mis dans une très petite cellule où se trouvaient déjà 12 à 15 autres hommes. D’autres se sont joints à eux au cours de la nuit.

C’était très sombre. Nous ne pouvions pas voir les visages des personnes qui entraient. Nous ne voyions que la silhouette de personnes qui entraient et nous n'avions aucune idée de ce à quoi nous avions affaire, soutient-il.

Je me suis littéralement assis dans un coin pendant tout ce temps, car il n'y avait pas de place. On n'avait pas de place pour s'allonger ni pour bouger.

M. Bennett dit avoir essayé de rester positif, se disant que tout serait réglé le lendemain matin et qu'il lui suffirait de tenir le coup cette nuit-là.

Mon objectif était de m'endormir et d'oublier tout cela, de ne pas y penser.

Mais l'épreuve a duré bien plus longtemps qu'une nuit.

M. Bennett a été inculpé de trafic de stupéfiants. Il a comparu au tribunal le 10 mars et a été libéré sous caution de 5 000 $. Il ne pouvait cependant pas quitter la République dominicaine en raison d'une interdiction de voyager.

Les accusations retenues contre lui ont été retirées vers la mi-avril, mais l'interdiction de voyager est restée en vigueur.

J'ai déménagé neuf fois en 71 jours [et] j'avais ce nuage noir au-dessus de la tête pendant tout le temps que j'ai passé là-bas, se souvient-il.

Enfin de retour

Pendant ce temps, Mme Wilcox travaillait sans relâche, d'abord pour que les accusations retenues contre son mari soient abandonnées, puis pour qu'il revienne au bercail.

Le 15 mai, vers 20 h, heure de l’Est, la famille a reçu la nouvelle qu'elle attendait depuis plus de dix semaines.

Affaires mondiales Canada a informé la famille par courriel que l'interdiction de voyager avait été officiellement levée et qu’il ne restait que les formalités administratives à remplir le lendemain matin, raconte M. Bennett.

Il ajoute que sa femme avait réservé un vol en moins de 20 minutes pour qu'il puisse rentrer au Canada le lendemain après-midi.

David Bennett pose devant la plage.

David Bennett se dit heureux d'être de retour à la maison et de dormir dans son propre lit après 71 jours anxiogènes passés en République dominicaine.

Photo : Fournie par Jane Wilcox

L'atterrissage à Toronto a été extraordinaire. Nous avons eu une approche extraordinaire au-dessus des lacs Érié et Ontario. C'était une belle soirée, j'avais donc une vue incroyable de la région et, vous savez, le simple fait d'atterrir à l'aéroport a été une sensation extraordinaire, se souvient l’Ontarien.

Il a dit avoir manqué beaucoup de choses, notamment des anniversaires, pendant qu'il était coincé en République dominicaine, mais qu'il était heureux d'être de retour chez lui.

Un processus administratif difficile

Mme Wilcox croit que les Canadiens méritent un meilleur service de la part des ambassades du pays et du ministère des Affaires étrangères.

Il y a eu des problèmes de communications. Nous avons reçu de la désinformation. Ils n'ont pas répondu à nos questions. Les gens ne semblaient pas savoir ce qui se passait. C'était extrêmement frustrant.

Affaires mondiales Canada n’a pas répondu à la demande de commentaires de CBC dans les délais.

La GRC déclare pour sa part que les membres du détachement de l'aéroport de Toronto continuent d'enquêter activement sur les cas d'échange d'étiquettes de bagages dans le but de faire passer des drogues illégales et de faire de la contrebande hors du Canada.

Elle ajoute qu’elle coopère également avec tous les partenaires policiers étrangers pour fournir des preuves qui pourraient aider les dossiers liés à ces enquêtes.

Pour Mme Wilcox, le point positif de cette expérience est le soutien de la communauté que son couple a reçu tout au long de cette épreuve.

Elle explique avoir dû dépenser près de 85 000 $ dans son combat pour faire retirer ces accusations. Elle et son mari ont réussi à amasser 55 000 $ auprès des membres de la communauté et se disent très reconnaissants de leur aide.

Nous commençons à nous pencher sur comment aider d'autres personnes qui vivent des situations traumatisantes et sont victimes de crimes. Nous allons explorer cette possibilité tout en continuant à guérir nous-mêmes, conclut-elle.

Avec des informations de Desmond Brown, de CBC

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