Deux jeunes vidangeurs ont trouvé la mort dans des circonstances tragiques ce 22 juin 2025 à Bangang (Ouest-Cameroun), mettant en lumière les dangers extrêmes de certains métiers essentiels mais méprisés. Philémon et Cédric, originaires de Bassessa, ont succombé à des gaz toxiques dans un puits à Nzindong. Pourquoi ces travailleurs camerounais continuent-ils d’opérer sans protection adéquate, au péril de leur vie ? Plongez dans l’enquête exclusive de 237online.

Risques métiers dangereux ignorés ?

L’accident s’est produit lors d’une intervention de routine. Selon les premiers éléments, un gaz asphyxiant s’est échappé du fond du puits, terrassant Philémon. « Mon frère Cédric a vu Philémon s’effondrer. Il est descendu immédiatement pour le secourir, sans aucune protection… Il n’est jamais remonté », confie un proche sous couvert d’anonymat. Un acte de bravoure qui s’est transformé en tragédie supplémentaire.

Ce drame souligne l’absence criante de normes de sécurité pour les vidangeurs de puits au Cameroun. Aucun équipement respiratoire, aucune formation aux risques d’intoxication, pas de surveillance protocolaire. « C’est un travail de la mort qu’on fait les mains nues », déplore un autre ouvrier du secteur. Des initiatives locales tardives peinent à combler ce vide mortel.

Les communautés de Bangang et Bassessa sont sous le choc. Ces décès rappellent cruellement la précarité de milliers de Camerounais exerçant des métiers à haut risque pour survivre. Face à cette urgence humaine, les appels se multiplient pour une réglementation stricte et des équipements vitaux. Comment éviter que ce scénario ne se répète dans ce coin du Cameroun ?

Quelles mesures urgentes doivent prendre les autorités pour protéger ces travailleurs ? Partagez vos réactions ci-dessous.