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Sport 08/07/2025 19:17
Plusieurs tenniswomen et tennismen ont dénoncé les erreurs perpétrées par l’intelligence artificielle.
KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
La Russe Anastasia Pavlyuchenkova concentrée sur la balle lors de son match face à la Britannique Sonay Kartal au tournoi de Wimbledon.
SPORT - Après l’Open d’Australie et l’US Open, ce sont désormais les organisateurs de Wimbledon qui se sont mis à l’intelligence artificielle, mais la démarche semble se retourner contre eux.
Pour son édition 2025, le célèbre tournoi a pour la première fois remplacé les juges de ligne par l’Electronic Line Calling (ELC), un arbitrage électronique géré par IA. Mais plusieurs joueurs et joueuses ont contesté les décisions prises par le système informatique lors de différents matchs.
Ce système fonctionne grâce à une dizaine de caméras placées d’un bout à l’autre du court de tennis, celles-ci capturent ainsi le mouvement de la balle et peuvent ainsi déterminer si une balle est à l’intérieur des lignes de démarcation ou en dehors du terrain.
Un rôle essentiel - qui était jusqu’à maintenant assuré par les juges de ligne - puisque sa décision peut avoir une incidence sur le comptage des points, et la joueuse britannique Emma Raducanu l’a d’ailleurs souligné.
Des erreurs à répétition
Vendredi 4 juillet, elle a dénoncé une erreur faite par l’arbitrage électronique, déclarant qu’une balle de son opposante biélorusse, Aryna Sabalenka, était en dehors du terrain. Or, l’ELC ne l’ayant pas relevé, la balle a été comptabilisée comme à l’intérieur des lignes de démarcation. Par ailleurs, en regardant l’action en replay, « il semble que Sabalenka ait manqué la ligne », estime le Telegraph.
Mais Emma Raducanu n’est pas la seule à s’être plainte de ce nouveau système. Son collègue Jack Draper a également déclaré que cette nouvelle technologie « n’est pas 100 % exacte » en revenant sur le match qu’il a perdu jeudi face au croate Marin Čilić.
L’américain Ben Shelton a également dû se dépêcher pour terminer son match à cause de l’arbitrage électronique, celui-ci étant moins efficace dans l’obscurité alors que le soleil commençait à se coucher sur le cours.
Pire encore, dimache dernier, alors que la Britannique Sonay Kartal affrontait la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, une balle est sortie, mais l’ELC n’a pas fonctionné et l’arbitre de chaise a préféré rejouer le point. « Ils m’ont volé le jeu, ils l’ont volé », s’est emportée Sonay Kartal sur le court. Elle a finalement remporté le match en deux sets.
Les organisateurs du tournoi se sont alors excusés, plaidant l’« erreur humaine », l’arbitrage électronique ayant été « désactivé par erreur sur une partie du côté du serveur du terrain pendant un match ».
Face aux critiques, Debbie Jevans, présidente du All England Club, qui organise Wimbledon, a répondu sur la BBC : « C’est marrant parce que lorsque nous avions des juges de ligne, on nous demandait constamment pourquoi nous n’avions pas de système d’appel de ligne électronique, car il est plus précis que le reste du circuit. »