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Alors que l’île est fracturée entre partisans de l’autonomie et pro-Pékin, chaque camp tente de destituer les parlementaires du bord opposé
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En cette fin d’après-midi de printemps, deux femmes tiennent des pancartes vertes dans la rue principale de Hsinchu, une ville industrielle à une heure de route à l’ouest de Taipei. « Destitution ! », « S’occuper de Hsinchu pour sauver Taïwan ! », « Cheng Cheng-chien vend Taïwan ! », lit-on en référence au député de cette circonscription. Les deux dames attendent patiemment que des passants acceptent d’apposer leur signature sur leurs registres. Elles espèrent en recueillir suffisamment pour engager une procédure de révocation contre le parlementaire.
Le mouvement ne se limite pas à cette localité. Depuis février, des pétitions révocatoires ont été lancées contre une cinquantaine des 113 députés que compte le Parlement taïwanais, le Yuan législatif. La campagne, au ton particulièrement âcre, souligne la fracture béante et qui ne cesse de s’aggraver dans la scène politique taïwanaise, surtout sur la question la plus cruciale pour l’île : la posture à adopter face à la Chine.
La séquence a débuté avec les dernières élections, présidentielle et législatives, en janvier 2024. Lai Ching-te, le candidat du Parti démocrate progressiste (DPP) dont était issue la cheffe de l’Etat sortante, Tsai Ing-wen, a remporté la présidentielle, mais leur formation a perdu la majorité parlementaire. A la place, le Kouomintang (parti nationaliste, KMT) a obtenu une courte majorité relative d’opposition, de 52 sièges contre 51 pour le parti du président, et s’est associé à un troisième parti pour faire barrage à toutes les initiatives de Lai Ching-te.
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