Après les athlètes, place au public. Lors des JO l’été dernier, la Seine a accueilli les épreuves de nage en eau libre et de triathlon. Un an après, comme promis, trois zones de baignade surveillées vont ouvrir cet été en plein Paris : au niveau du quai de Bercy, du Bras de Grenelle et du Bras Marie. Après plus de 100 ans d’interdiction dans la capitale, il sera donc possible de piquer une tête dès le 5 juillet prochain et jusqu’au 31 août, avec des jauges de 150 à 200 personnes par site, a annoncé mercredi la maire de la capitale, Anne Hidalgo, en conférence de presse. Deux autres sites ouvriront également à partir du 28 juin sur la Marne, à Maisons-Alfort et Joinville-le-Pont, dans le Val-de-Marne.

La Seine baignable, « c’est répondre d’abord à un objectif d’adaptation au changement climatique, a rappelé la maire. Plus les températures vont évoluer, plus il nous faut aller rechercher des espaces de fraîcheur pour la population, afin que la ville reste habitable. Et puis c’est un objectif de qualité de vie ». Douches, vestiaires et bassins délimités par des bouées… L’idée est qu’il y ait le moins d’infrastructures possible, a-t-elle indiqué. « Quand on nage en eau libre, c’est qu’on n’a pas envie d’être en piscine. L’expérience doit être plus sauvage ». Seul le site de Grenelle sera aménagé avec un bassin doté d’un fond pour accueillir les enfants. Le site du Bras Marie, « plus complexe dans la cohabitation des usages » notamment avec les bateliers, sera quant à lui provisoire; deux autres sites sont à l’étude pour le remplacer l’an prochain. 

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