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Par Le Figaro avec AFP
Le 5 juillet 2025 à 10h49
Très inquiet face aux velléités de la Chine de choisir sa réincarnation, le leader tibétain espère prolonger sa vie sur cette terre.
Passer la publicité Passer la publicitéSa succession ouvrira un gouffre politique, une occasion pour la Chine de placer ses pions. Le Dalaï-Lama le sait et, à la veille de son 90e anniversaire, il a émis samedi le rêve de vivre «encore 30 ou 40 ans» lors d'une prière aux côtés de milliers de fidèles à McLeod Ganj, dans les contreforts de l'Himalaya indien.
Le chef spirituel et politique de la communauté tibétaine, qui a confirmé mercredi qu'un successeur - sa «réincarnation» - serait bien désigné à sa mort, sera à l’honneur pendant une semaine de festivités. «Jusque-là, j'ai fait de mon mieux et (...) j'espère vivre encore 30 ou 40 ans, en continuant à servir les êtres sensibles et le Dharma (les enseignements, NDLR) de Bouddha», a déclaré Tenzin Gyatso - c’est son nom de naissance - drapé dans ses traditionnelles robes bordeaux et son châle jaune.
La Chine est «obsédée» par sa suite
En 1937, Tenzin Gyatso est devenu, à deux ans, le 14e Dalaï-Lama, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Depuis sa fuite du Tibet en 1959, neuf ans après l’invasion de la Chine communiste, le père spirituel des Tibétains, récompensé par le prix Nobel de la paix en 1989, passe l'essentiel de son temps en Inde, à McLeod Ganj. Selon notre correspondant Sébastien Falletti, la Chine est «obsédée» par la réincarnation de celui qu’elle présente comme un dangereux «séparatiste». Xi Jinping ne cache pas son intention de désigner son héritier.
«La responsabilité (de la nomination d'un successeur, ndlr) reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï-Lama», a affirmé mercredi Tenzin Gyatso. «Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question.» Son successeur sera forcément «né dans le monde libre», a promis publiquement le Dalaï-Lama, disant avoir reçu de nombreuses sollicitations en faveur d'une poursuite du «cycle de la réincarnation». «Le désir partagé par tous, y compris le peuple tibétain, est d’éviter la souffrance et de connaître le bonheur.»