Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.

Un avant-goût de la présidence danoise de l’Union européenne (UE), onctueuse d’apparence mais ferme à l’intérieur, avec une once de provocation? Organisé à Bruxelles par l’European Policy Centre, avec l’ambassadeur danois auprès de l’UE en guest-star, le petit-déjeuner au Sofitel comprenait une salade avec de la «feta danoise» imposée à tous les convives. Un fromage plus doux que la version grecque, qui a valu au Danemark de se faire rappeler à l’ordre par la Cour européenne de justice en été 2022 pour avoir laissé ses producteurs continuer à exporter de la «feta», pourtant sous appellation protégée depuis 2002.

Mais de fromage, il n’en était pas question lors de l’échange avec Carsten Gronbech-Jensen. Ni de polémique. L’ambassadeur a évoqué la nouvelle mission du Danemark, qui a succédé le 1er juillet à la Pologne pour reprendre la présidence tournante du Conseil de l’UE pour six mois. «Nous vivons avec un degré d’imprévisibilité tel qu’il est difficile de planifier les choses. Nous devrons beaucoup improviser, dans un contexte géopolitique unique, avec une guerre en Europe, les conséquences d’une guerre au Moyen-Orient, et la guerre commerciale lancée par Donald Trump», a relevé l’ambassadeur.