À Grand-Sault, un groupe d’élèves de la polyvalente Thomas Albert veut faire de la prévention concernant les dangers du vapotage, qui est devenue une habitude dangereuse chez de nombreux élèves.

Au début de l’année, un sondage mené au sein de l’école a montré que 46 % des répondants croient que le vapotage est normal. 

L’enseignante du cours enjeux actuels dans l’établissement explique que cela a été le point de départ pour ses élèves qui doivent monter un projet qui trouve des solutions à des enjeux actuels, dans le cadre de leur cours.

Julie Christine Fortier, qui est également la directrice adjointe de la polyvalente, explique que ce sont ses élèves qui ont eu l'idée d'un vélothon. Les élèves de différents niveaux pédalent pendant 15 minutes sur des vélos d’intérieur pendant que sont diffusés des reportages sur les conséquences du vapotage.

Au total, près de 200 élèves ont participé à l'activité de sensibilisation.

Photo : Radio-Canada / Allyson Dubé

L’objectif est de dénormaliser le vapotage chez les jeunes qui selon la Société canadienne de pédiatrie présente « un risque accru d’usage de tabac et de substances psychoactives, de troubles de santé mentale, de pneumopathie, de cardiopathie et de blessures accidentelles.

Des élèves engagées pour la sensibilisation

Pour Ellie Bellefleur, élève de 10eme année, tout le monde sait que c’est un problème dans notre école, ça fait des années, surtout dans les toilettes, c’est rendu dans les classes.

C’est rendu plus normal de voir quelqu’un qui vapote que quelqu’un qui vapote pas. On a réalisé que comme c’est le temps qu’on fasse un changement.

Elle souhaite que l’événement fasse prendre conscience à plusieurs camarades que c’est pas normal de voir quelqu’un faire ça. Juste réaliser c’est quoi les conséquences et c’est quoi ce que ça peut faire à ton corps. Parce que souvent le monde réalise pas, ils font pas parce que leur chum à côté le fait.

Lexi Lafrance et Ellie Bellefleur ont participé à organiser l'événement.

Photo : Radio-Canada / Allyson Dubé

Lexi Lafrance reconnaît qu’elle-même a vapoté pendant plusieurs années avant d’arrêter récemment après avoir vu un reportage de prévention diffusé en classe.

Ça m’a fait réaliser "ok faut vraiment que j’arrête cette mauvaise habitude", c’est dangereux, dit-elle.

Mon cardio est vraiment plus bon, j’ai plus la capacité que j’avais avant, c’est triste à dire, estime l’élève de 10eme année, qui juge le vapotage responsable de la situation.

Après deux mois, d’arrêt, elle dit ne pas avoir l’intention de recommencer à vapoter et elle espère que d’autres prendront la même décision qu’elle.

Au total, 200 élèves ont pu être sensibilisés au cours de cette journée.

Avec des informations d’Allyson Dubé