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À Cherbourg-en-Cotentin, L214 dénonce des élevages « illégaux » de porc

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Une action a été menée ce samedi 5 juillet 2025 par l’association L214 dans 31 centres commerciaux de France, dont le E.Leclerc de Tourlaville, pour dénoncer l’élevage de porc.

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Les représentants de l'association L214 ont mené une action à Cherbourg

Les représentants de l’association L214 ont mené une action à Cherbourg (Manche) ce samedi 5 juillet 2025. ©Solène LAVENU

Par Solène Lavenu Publié le 5 juil. 2025 à 16h50

Ils ont brancardé des images insoutenables et collé des stickers « produits issus de pratiques illégales » dans les rayons avant de se faire sortir du magasin Leclerc de Tourlaville (commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin, Manche).

Alors qu’ils devaient également procéder à un tractage pour alerter les clients, cette action n’a pas pu se faire non plus, empêchés par la direction du magasin.

Dans la matinée du samedi 5 juillet 2025, une demi-douzaine de militants de l’association de protection et défense des animaux L214 ont mené une action pour sensibiliser le public aux conditions de vie des porcs dans certains élevages porcins.

En un an, nous avons pointé, images vidéo à l’appui, dix élevages de cochons qui ne respectaient pas le bien-être animal. Ils pratiquent encore des actes qui sont interdits comme couper les queues ou limer les dents sans anesthésie par exemple.

Une enseigne particulièrement visée

Selon elle, tous, bretons, fournissent la viande dans l’enseigne Leclerc. L’action, qui se déroulait simultanément dans 30 autres villes de France, cible donc les supermarchés de la marque.

Leclerc est le leader de la grande distribution. Il doit pouvoir faire changer les pratiques en l’imposant à ses éleveurs. D’autant que Michel-Édouard Leclerc a assuré qu’il était scandalisé par les images quand la première vidéo est sortie. Mais depuis un an, il ne se passe rien, cela continue.

De son côté, le directeur du centre commercial est allé à la rencontre des agitateurs pour confronter leur point de vue. Selon lui, le débat sur le bien-être animal est clos, « il faut évidemment le respecter. Les consommateurs, comme nous, ne voulons plus voir ce genre d’images », insiste Pascal Robert.

Il remet cependant en cause certaines images, « prises dans des infirmeries ». Et surtout, il l’assure, la solution ne se trouve pas sous le sabot d’un cochon.

Des actions mises en place

« Nous travaillons avec nos éleveurs de la filière porcine pour améliorer et répondre à toutes ces questions. Nous les auditionnons actuellement pour s’assurer qu’ils respectent le cahier des charges, et dès la fin de l’année, nous avons l’objectif d’auditionner 50 % des éleveurs qui représentent à eux seuls 80 % de l’élevage de cochons », argumente-t-il.

Mais faire évoluer les mentalités et les pratiques tout en conservant les salaires déjà pas forcément très élevés des agriculteurs, « cela prend du temps, et une simple décision en implique d’autres. Il y a des choses à faire mais en impliquant et en consultant la filière. Il faut être patient », conclut le directeur qui est aussi le responsable de la commission agricole de l’enseigne.

Les représentants de l’association ne l’entendent pas ainsi. Ils veulent que Leclerc signe une engagement « Pig minimum standards » écrit par des associations de défense du bien-être animal et qui stipule neuf règles.

Aucune grande surface ne l’a pour le moment signé, mais Leclerc pourrait ouvrir une voie.

« Impensable », explique encore Pascal Robert. « Si je demande à un éleveur de prévoir trois mètres carrés supplémentaires par cochon, cela implique de diminuer son cheptel. Quelle sera sa compensation ? Comment assurera-t-il la continuité de sa ferme avec 40 % de revenu en moins ? Il ne pourra pas. Encore une fois ce n’est pas si simple. »

D’autant que cela implique aussi d’autres contraintes environnementales comme une émission plus importante de CO2. Alors encore une fois, il faut prendre tous les paramètres en compte et surtout, il le répète : « Il faut être patient ».

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