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La résolution de la crise politique bruxelloise n'est pas encore en ligne de mire, un an après les élections. Le MR et le PS mènent deux initiatives parallèles pour tenter de former un gouvernement bruxellois.
Le MR a divulgué le contenu de sa déclaration de politique régionale ce mercredi. Georges-Louis Bouchez et David Leisterh disent attendre un retour des partis ce lundi.
Voici la note du MR pour "sauver Bruxelles du gouffre budgétaire"Le contenu de la note du MR, malgré des divergences notables avec le PS sur le logement ou l'emploi sur le fond, rencontre certaines des préoccupations de la gauche. "Ce n'est pas le musée des horreurs de droite qu'on imaginait", glisse une source à gauche de l'échiquier.
On peut toutefois sincèrement douter du succès d'une démarche dans laquelle ne s'inscrivent ni le PS ni Ecolo.
Une note PS assez peu détaillée
Les socialistes se concentrent pour l'instant sur leur propre initiative, qui vise à former une majorité de gauche. La date du 21 juillet a été évoquée pour la formation d'un gouvernement. Ahmed Laaouej a réuni six partis (PS, PTB, Ecolo, Groen, la Team Ahidar et Vooruit), ce mardi soir. Il leur a remis une note de cadre de 7 pages. Ce document, que la Libre a pu consulter, propose un retour à l'équilibre budgétaire en 10 ans (pour 7 à celle du MR). Il est assez peu détaillé, sur le fond, et semble viser avant tout à ne braquer personne (à gauche), avant l'entame de discussions plus approfondies.
Toujours est-il que le défi est triple pour Ahmed Laaouej qui doit convaincre le PTB, Ecolo et Vooruit d'embarquer dans une coalition bruxelloise de gauche.
En résumé, les chances de succès du MR comme celles du PS semblent fort maigres.
Que se passera-t-il en cas d'échec ? Selon les informations de La Libre, les Engagés sont d'ores et déjà dans les starting-blocks.
Yvan Verougstraete avait déjà mis la pression sur le MR, dans La Libre du 17 mai, en lui laissant "une semaine ou 10 jours maximum pour montrer qu'il peut réunir une majorité bruxelloise. Sinon on sera dans un autre monde"…
"Le MR a une semaine pour montrer qu'il peut réunir une majorité bruxelloise. Sinon on sera dans un autre monde…"Cet autre monde, selon les informations de La Libre, pourrait prendre la forme d'une prise d'initiative de Christophe De Beukelaer, chef de file des Engagés à Bruxelles. L'initiative, à laquelle Défi pourrait s'associer à un moment, mûrit depuis un certain temps déjà dans les rangs Engagés. Les centristes sont irrités par la méthode du MR, qui ne cherche pas à rétablir la confiance avec le PS. En termes de timing, les centristes semblent obsédés par la date du 9 juin (anniversaire des élections régionales) et souhaiteraient que de vraies négociations pour former un gouvernement démarrent avant cette date.
Je demande à David Leisterh de proposer une méthode capable de rassembler une majorité. Simplement déposer ce texte au Parlement n'est pas de nature à convaincre qui que ce soit. Il faut recréer la confiance."
Interrogé par La Libre, Christophe De Beukelaer ne confirme, ni n'infirme. "Il faut aller jusqu'au bout des deux initiatives en cours. J'invite les partis à se positionner rapidement pour qu'on sache si l'une d'entre elles a des chances d'aboutir. Les Engagés ne sont pas concernés par celle de l'extrême gauche qui serait une catastrophe pour Bruxelles", précise le député bruxellois. "Par contre, on collabore de manière constructive à celle du MR, dont la note n'est pas parfaite, mais qui montre une vraie ambition. On est prêts à la prendre comme base de négociation. Mais je demande aussi à David Leisterh de proposer une méthode capable de rassembler une majorité. Simplement déposer ce texte au Parlement n'est pas de nature à convaincre qui que ce soit. Il faut recréer la confiance."
Christophe De Beukelaer avait déjà pris la main, en tant qu'informateur aux côtés d'Elke Van den Brandt, en février. Les informateurs avaient proposé une piste de coalition avec le CD&V, qui écartait la N-VA. La piste s'était heurtée au refus de l'Open VLD mais Bruxelles n'avait sans doute jamais été si proche d'une solution. Le problème posé par l'Open VLD, toutefois, risquerait fort de se poser à nouveau…
Les Engagés ne sont pas prêts à rompre leur lien privilégié avec le MR à BruxellesPour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.