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D’après un article de Mari Yamaguchi publié par Associated Press sur CTV News le 27 juin 2025
Takahiro Shiraishi, connu sous le nom glaçant de « tueur de Twitter », a été exécuté par pendaison vendredi matin au centre de détention de Tokyo, selon ce qu’a rapporté la journaliste Mari Yamaguchi pour l’Associated Press. Shiraishi avait été condamné à mort en 2020 pour le meurtre et le démembrement de neuf personnes dans son appartement en banlieue de Tokyo, des crimes survenus en 2017.
Comme l’explique Mari Yamaguchi, Shiraishi ciblait des jeunes femmes et adolescentes vulnérables qui avaient exprimé des idées suicidaires sur les réseaux sociaux, notamment Twitter. Il leur proposait de les « aider à mourir », les attirait dans son logement, les violait, les tuait, puis dépeçait leurs corps. Parmi les neuf victimes, huit étaient des femmes — dont trois mineures — et un homme, le petit ami de l’une des jeunes femmes, qu’il a assassiné pour éviter d’être dénoncé.
La découverte macabre des restes humains stockés dans des glacières avait secoué tout le pays. Le retentissement de l’affaire fut tel que, comme le souligne Mari Yamaguchi, elle a déclenché un débat public sur la vulnérabilité des jeunes sur les plateformes sociales et sur les responsabilités en matière de prévention du suicide au Japon.
Keisuke Suzuki, le ministre de la Justice, a annoncé lors d’une conférence de presse qu’il avait signé l’ordre d’exécution plus tôt dans la semaine, bien qu’il n’ait pas assisté à la pendaison. Il a qualifié les crimes de Shiraishi d’« extrêmement graves », précisant qu’ils avaient provoqué « un choc profond et une grande inquiétude au sein de la société ».
Mari Yamaguchi rappelle que cette exécution relance le débat sur la peine capitale au Japon, surtout depuis l’acquittement, l’an dernier, d’Iwao Hakamada, reconnu comme le plus ancien détenu dans le couloir de la mort. Le ministre Suzuki a cependant défendu la position du gouvernement, invoquant un sondage national qui révèle que la majorité de la population japonaise continue de soutenir la peine de mort, bien que l’opposition gagne en visibilité.
« Je crois qu’il n’est pas approprié d’abolir l’exécution », a-t-il affirmé, notant l’inquiétude croissante liée aux crimes violents.
L’exécution a été tenue secrète, comme c’est l’usage au Japon : les condamnés ne sont informés que le matin même de leur pendaison, et aucun détail n’est rendu public à l’avance. Depuis 2007, les autorités japonaises ont commencé à publier les noms des exécutés et un résumé de leurs crimes, mais les informations restent limitées.
Shiraishi rejoint ainsi la liste des criminels exécutés pour des meurtres de masse. Le dernier cas similaire remonte à juillet 2022, lorsqu’un homme ayant tué sept personnes lors d’un attentat au cœur du quartier Akihabara avait également été pendu.
Comme le note Mari Yamaguchi, malgré son faible taux de criminalité, le Japon a connu ces dernières années quelques crimes choquants, qui rappellent à quel point le tissu social peut être fragile face à l’isolement, aux troubles mentaux et aux usages détournés des technologies.