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74,3 % pour Retailleau contre 25,7 % pour Wauquiez : la ligne de participation au gouvernement validée par les adhérents LR

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Les Républicains ont élu leur nouveau président ce dimanche 18 mai. Avec 74,3 % des voix, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'est finalement imposé après trois mois de campagne face à son concurrent Laurent Wauquiez (25,7 %). Un succès qui le renforce à droite comme candidat potentiel à la présidentielle.

Les 120 000 adhérents des Républicains étaient appelés aux urnes ce dimanche 18 mai. Après trois mois de campagne, ils devaient départager les deux candidats à la présidence de leur parti, Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. Avec 74,3 % des voix, Bruno Retailleau s'est largement imposé face à son rival Laurent Wauquiez (25,7 %), a annoncé la secrétaire générale de LR Annie Genevard en fin de journée.

Depuis son arrivée à Beauvau en septembre, le Vendéen de 64 ans a donné une nouvelle dynamique à un parti moribond, il y a un an à peine. Un peu plus de 80 % des quelque 121 000 adhérents inscrits ont participé au scrutin, selon la Haute Autorité en charge de son organisation. « L'unité est plus que jamais nécessaire, gage de notre crédibilité et de l'efficacité de notre action au service de la France », a déclaré lors de la proclamation des résultats au siège de LR la secrétaire générale de LR, Annie Genevard, dans un appel au rassemblement afin d'éviter les divisions internes qui ont miné la droite depuis plus d'une décennie.

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Le Premier ministre François Bayrou a salué cette « magnifique victoire ». « Les Français engagés souhaitent, je le crois, que nous fassions cause commune pour sortir, autant que possible, notre pays des difficultés qu’il traverse », a-t-il réagi sur X. Cette élection a été marquée jusqu'au bout par l'incertitude provoquée par la multiplication du nombre d'adhérents au cours de la campagne, passant de 43 859 à 121 617 en deux mois, sans qu'il ait été possible de déterminer de façon certaine à qui profiteraient ces recrutements, menés tambour battant par les deux candidats.

La victoire écrasante de Bruno Retailleau intervient au terme d'une campagne très à droite. Son rival Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois, proposant notamment l'envoi des étrangers dangereux sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon ou la mise en place d'« un cordon sanitaire » autour de LFI.

Omniprésent sur le sujet de l'immigration, Bruno Retailleau a lui multiplié les mesures en tant que ministre de l'Intérieur, durcissant les critères de naturalisation des étrangers et appelant sans succès à un bras de fer pour que l'Algérie reprenne ses ressortissants frappés d'une obligation de quitter le territoire. Il était soutenu par les ténors du parti, du président du Sénat Gérard Larcher à l'eurodéputé François-Xavier Bellamy, en passant par le présidentiable Xavier Bertrand ou l'ancienne candidate à la présidentielle Valérie Pécresse.

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En revanche, les arguments de Laurent Wauquiez n'ont manifestement pas fait mouche chez nombre d'adhérents, en particulier celui que la présence du président de LR au sein du gouvernement l'empêcherait d'avoir une « parole libre ». Bruno Retailleau a d'ores et déjà annoncé qu'il ne renoncerait pas à Beauvau pour se consacrer uniquement à la présidence de la droite, balayant l'argument de son rival qui craint que cette double casquette contribue à « diluer la droite » dans le macronisme.

« Je pense que si je suis élu dimanche, le président de LR renforcera le ministre. Et inversement, le fait d'avoir cette visibilité permettra de donner de la force à LR », a-t-il affirmé à l'AFP en marge de son dernier meeting vendredi à Nîmes (Gard). Bruno Retailleau doit s'exprimer à 20 heures sur TF1 ce dimanche 18 mai. Ce succès lui permettra de se renforcer comme candidat de la droite à la prochaine présidentielle, même si son rival a déjà demandé un match retour l'an prochain pour désigner le candidat de la droite à la présidentielle lors d'une primaire limitée aux adhérents LR.

Une idée que ne partagent pas certains soutiens du ministre, qui n'ont pas attendu les résultats pour mettre la pression, à l'image du président centriste de Normandie Hervé Morin, porte-parole du mouvement Nouvelle Énergie, présidé par David Lisnard. Celui-ci a exigé ce samedi dans les colonnes d'Ouest-France que le candidat de la droite soit « désigné au cours d’une grande primaire ouverte, de Renaissance aux Républicains ».

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Bruno Retailleau doit désormais redresser un parti encore convalescent, depuis le psychodrame de l'alliance il y a près d'un an entre son ancien président Éric Ciotti et le RN. Reste aussi à savoir comment Bruno Retailleau va s'entendre avec Laurent Wauquiez, l'affaibli patron des députés LR qui plaide pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l'ex-LR Gérald Darmanin, à l'eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo.

Malgré un agenda chargé, Bruno Retailleau a quadrillé le pays en organisant de nombreux meetings pendant la campagne. Face à un adversaire qui a revendiqué 120 réunions publiques, le Vendéen a opté pour des salles plus grandes comme il y a une semaine à Boulogne-Billancourt (92) où il a rassemblé près de 2 000 personnes.

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