Language

         

 Publicité par Adpathway

61 milliards pour le «Dôme d’or», c’est peu, estime Mike Pompeo

1 month_ago 13

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La facture canadienne de 61 milliards de dollars pour participer au « Dôme d’or », avancée par le président Donald Trump mardi soir, est en fait plutôt basse, aux yeux de l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

« Je ne connais pas la source de ce chiffre, mais mettre en place une défense antimissile pour des pays aussi chers à défendre que les États-Unis et le Canada est un défi extrêmement coûteux », a-t-il déclaré au premier jour du salon CANSEC, à Ottawa, le plus grand événement annuel de l’industrie canadienne de défense et de sécurité.

« À mon avis, le chiffre de 61 milliards de dollars est bas », a-t-il avancé devant les nombreux journalistes et militaires présents sur place.

La participation de l’ancien secrétaire d’État survient au lendemain des commentaires du président Trump sur le « Dôme d’or », un futur bouclier antimissile pour lequel le Canada devrait débourser 61 milliards de dollars « s’il reste une nation séparée ». Le projet ne coûterait toutefois pas un sou au gouvernement canadien s’il accepte de devenir le 51e État américain « chéri », a précisé le président sur ses réseaux sociaux, fidèle à son habitude.

À l’inverse, l’ambassadeur du Canada auprès des Nations unies, Bob Rae, a dénoncé la somme réclamée par le président américain, accusant que cela s’apparenterait à une forme d’extorsion (protection racket), dans une publication sur X.

Mike Pompeo a rapidement démenti ces propos, affirmant qu’il s’agit simplement d’une initiative visant à protéger les citoyens des deux pays. « L’idée d’établir un système de défense conjoint pour nous protéger contre ce qui pourrait pénétrer notre espace aérien ou franchir nos frontières est réelle et sérieuse, et elle n’a absolument rien à voir avec de l’extorsion », a réagi l’ancien directeur de la Central Intelligence Agency (CIA).

Le nouveau ministre de la Défense nationale, David McGuinty, n’a pas abordé la question du « Dôme d’or » lors de son allocution matinale à CANSEC, et n’a pris aucune question des journalistes présents à l’événement, qui rassemblait plus de 12 000 participants. Il a aussi évité les nombreuses questions à cet effet à son arrivée au caucus libéral au Parlement d’Ottawa, une heure plus tard.

Le premier ministre, Mark Carney, a lui aussi refusé de commenter l’offre du président américain, mercredi matin. « Je ne négocie pas sur la place publique », a-t-il lâché à son arrivée à la réunion du caucus. Il avait indiqué, la semaine précédente, qu’Ottawa menait des discussions à « haut niveau » à propos d’une éventuelle participation au projet, mais aucune somme n’avait encore été avancée.

Les nouvelles déclarations de Donald Trump surviennent au lendemain du discours du Trône, livré par le roi Charles III, qui a souligné la souveraineté du Canada, « le Grand Nord qui est fort et libre ».

Un pivot vers l’Europe

Alors que les tensions commerciales et de sécurité avec la Maison-Blanche se poursuivent, l’industrie canadienne de la défense, elle, accélère de plus en plus son pivot vers l’Europe.

Le hall du Centre des congrès de CANSEC grouillait de centaines d’exposants mettant en valeur chars d’assaut, uniformes, pièces d’artillerie et équipement tactique à la fine pointe de l’industrie de la défense.

Si des géants de l’industrie comme Bombardier et General Dynamics étaient présents, le salon comptait aussi des entreprises locales, dont Rousseau Métal, un fabricant québécois spécialisé dans l’équipement de rangement, incluant des systèmes conçus pour les besoins du secteur militaire.

L’entreprise, fondée à Saint-Jean-Port-Joli il y a 75 ans, s’emploie actuellement à diversifier son réseau de distributeurs en Europe, notamment en Espagne et au Royaume-Uni, et espère étendre ses activités en Italie et en Irlande prochainement.

« Dans chaque crise, il y a des opportunités. On voit à quel point c’est important d’être diversifiés. Quand il y aura une prochaine crise, on doit être dans une meilleure position », explique Simon Bouthillier, représentant chez Rousseau, devant son kiosque.

Le gouvernement Carney a par ailleurs confirmé son adhésion imminente à ReArm Europe, un important accord européen d’approvisionnement en matière de défense. Le premier ministre espère que cela se concrétisera d’ici la fête du Canada.

Questionné sur le virage canadien vers l’Europe, l’ancien secrétaire d’État américain a exprimé une certaine inquiétude, tout en disant avoir confiance que les États-Unis resteront le partenaire de défense privilégié du Canada.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway