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« 50 cents, ça marche pas » : le sébaste ne fait pas courir les foules

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le ministère fédéral des Pêches et des Océans a détaillé cette semaine la répartition des quotas de pêche commerciale au sébaste pour l’année 2025-2026.

Les pêcheurs sont autorisés à capturer 60 000 tonnes de sébaste dans le golfe du Saint-Laurent du 24 juin 2025 au 31 mars 2026, soit autant que l'année passée.

Pêches et Océans Canada (MPO) dit avoir établi ces quotas en se basant sur les recommandations de scientifiques et du comité consultatif du sébaste. Le ministère a également assoupli les règles de pêche au sébaste et va notamment permettre de pêcher à des profondeurs plus faibles.

Le P D G de Poirier Fish charge des caisses de crabes dans des camions.

Chris Poirier est un acheteur professionnel de produits de la pêche à Chéticamp. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Adrien Blanc

La saison passée, seulement 5 % du quota a été ramené à quai. Ces assouplissements qui visent à augmenter ce chiffre sont un problème, selon Chris Poirier, un acheteur de produits de la pêche à Chéticamp, au Cap-Breton.

Le gouvernement, dit-il, va inonder le marché de sébastes alors que la demande est faible et que les prix sont bas.

C’est beaucoup trop. Nous, on ne peut pas la vendre. Une fois qu’il n’y a pas de saison de homard, il n’y a pas d’usine qui veut transformer ça, a-t-il déclaré en entrevue.

Il décharge sur le quai 500 000 livres de sébaste dans le cadre de la pêche exploratoire, qu’il revendra ensuite à des pêcheurs de homard.

Notre cargaison est tout de suite utilisée comme de la bouette pour le homard. Tant qu’à moi, c’est une perte, affirme l’observateur Mario Mallet sur le bateau.

Ce poisson a des yeux globuleux et de grandes arêtes, mais il vaut le coup de fourchette, assure-t-il.

C’est quand même un bon poisson. Je ne sais pas si vous en avez déjà mangé. Moi, je le trouve délicieux, dit-il.

Du sébaste à l’usine des Pêcheries gaspésiennes.

Du sébaste.

Photo : Gracieuseté : Pêcheries gaspésiennes

Chris Poirier a expliqué que ce poisson attire l’attention d’acheteurs chinois mais que ce qu’ils offrent aux Canadiens n’est pas alléchant.

50 cents, ça marche pas. Personne fait de l’argent, dit-il.

Pour que son affaire soit rentable, il est prêt à revendre son poisson aux pêcheurs de homard autour de 1,10 $ la livre.

D’après le reportage d’Agathe Boucart

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