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«18 ans de travail qui a disparu» : une créatrice Bordelaise se fait voler dans le train sa collection de corsets estimée à 40.000 euros

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Vanessa Lauriola, créatrice de corsets sur mesure en Gironde.

Vanessa Lauriola, créatrice de corsets sur mesure en Gironde. À Ce Moment-Là

Vanessa Lauriola, 38 ans, une styliste de mode qui fabrique des corsets à la main s’est fait voler le bagage qui contenait certaines des plus belles pièces, dans un train entre Bordeaux et Paris, jeudi.

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Elle avait quitté la Gironde, bien décidée à conquérir Paris. Mais son rêve pour sa marque Mary Antoinette Corset s’est brisé dans un train de la SNCF, entre Bordeaux et la capitale, bien avant d’atteindre la station Bastille. Vanessa Lauriol, 38 ans, qui créée des corsets à La Sauve dans l’Entre-Deux-Mers s’est fait voler sa valise contenant certaines de ses plus belles pièces, ce jeudi, alors qu’elle s’apprêtait à les exposer au Cabariel, un cabaret parisien. «J’avais une trentaine de corsets et d’accessoires, dont ceux de ma première collection réalisée en 2007. Ce sont les fruits de près de 18 ans de travail qui ont disparu», confie-t-elle au Figaro. Un malheur pour lequel elle a porté plainte, d’autant plus que la facture s’avère salée. «Ce sont des pièces ouvragées, extrêmement précises où tout est fait main avec des techniques de haute couture. Je les ai estimées entre 30.000 et 40.000 euros pour la gendarmerie, mais en réalité elles sont inestimables», déplore la créatrice.

Le méfait a probablement été accompli à Angoulême ou Poitiers, où son train a fait deux arrêts durant le trajet qui la menait vers la capitale. «Quand je suis arrivée à Paris, je n’avais plus rien. Les conditions de sécurité de la SNCF sont déplorables», dénonce Vanessa Lauriola. Et pour cause : la créatrice n’avait fait que respecter les consignes en déposant son bagage dans les espaces réservés aux valises, à l’entrée de son wagon. «J’étais obligé de le laisser là, car il était trop gros pour passer sous mon siège. Qu’aurais-je dû faire ? Passer tout le trajet, debout, à côté ? Le vrai problème, c’est que c’est open bar à la sortie des wagons», s’agace-t-elle.

Des corsets sur les marches de Cannes

Avec un prix d’entrée de gamme à 490 euros pour son corset «working girl», Vanessa Lauriola vend des pièces, le plus souvent créées sur mesure, dont la facture affiche rapidement quatre chiffres. Typiquement, l’un des corsets volés est brodé de diamants Swarovski. Il est estimé à 6000 euros. Un autre, inspiré du personnage de Catwoman, avait nécessité «un temps fabuleux pour veillir les coutures avec du thé» ; tandis qu’un troisième d’inspiration Jean Paul Gaultier ne pourra pas être reproduit. «Il y avait aussi des corsets historiques, réalisés sur la base de patrons antiques avec des dentelles d’époque ou de la pure soie du XVIIe siècle... Je ne pourrais jamais les recréer», explique Vanessa Lauriola.

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Seule consolation dans son malheur, la créatrice a récupéré à Paris une autre valise contenant des corsets de mode qu’elle a pu exposer au Cabariel. Elle les avait prêtés à des personnalités grimpant les marches du festival de Cannes la semaine dernière. L’une de ses tenues a ainsi été revêtue par Vanessa Feuillate, la Première danseuse de l’Opéra national de Bordeaux. «Je suis très triste pour Vanessa Lauriola, mais elle va aller de l’avant car elle est très courageuse. Je suis tombée amoureuse de son style très rock et de la façon dont elle s’adapte au caractère des femmes qu’elle habille», nous confie l’athlète.

«J’ai passé des appels sur les réseaux sociaux en espérant retrouver mes pièces et j’espère beaucoup de la gendarmerie. Mais j’essaye aussi d’aller de l’avant, dès à présent. Un jour, j’aimerais bien réaliser des corsets habiller des acteurs dans des films. J’en ai les compétences, mais je n’en ai pas encore eu l’occasion car je n’ai pas le bon carnet d’adresses», conclut ainsi la créatrice.

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