La famille Pelletier d’Edmundston vient de revenir de son tour du monde. En un peu plus de quatre mois, ils ont visité 15 pays. En moyenne, ils sont demeurés deux semaines dans chaque pays visité. De San Francisco, en passant par l’Égypte et l’Australie, la famille revient la tête remplie de souvenirs.

Les Pelletier sont partis d’Edmundston le 6 février dernier, après plusieurs mois de planification pour le voyage de leur vie. Chantal, la mère, a toujours voulu faire le tour du monde depuis son jeune âge.

Quand j’avais 7 ans, les amis de mes parents ont fait le tour du monde. Dans les années 1990, ce n’était pas normal de faire le tour du monde. Ça a juste tout le temps resté dans ma tête. Ça commence à être plus tendance de faire le tour du monde et le world schooling, explique Chantal Doiron-Pelletier.

Quatre personnes devant l'Opéra de Sydney en Australie.

Photo : Famille Pelletier

Une fois leur maitrise en enseignement en poche, elle propose à son conjoint de partir avec leurs filles. La planification du voyage a commencé l'été dernier.

Se laisser émerveiller

Leur objectif était de se dépayser le plus possible dans leurs destinations, et découvrir de nouvelles cultures et religions. Dans le même élan, l’autre objectif était que leurs deux filles Aria et Catherine, 9 et 13 ans, deviennent des jeunes filles ouvertes sur le monde, et ainsi leur créer des souvenirs pour la vie.

Une jeune fille regardant dans un hublot d'avion.

Photo : Famille Pelletier

J’ai pris l’avion 23 fois!

On ne voulait pas juste voir les temples, pas juste voir la nature, pas juste voir les grandes infrastructures comme la tour Eiffel. On voulait en voir de toutes les sortes. On voulait voir le désert. C’est difficile de dire quel pays était notre préféré, parce que chaque moment était unique, croit Chantal Doiron-Pelletier.

Si chaque pays était une expérience riche et différente, le Népal garde une place spéciale dans le cœur de tous les membres de la famille.

J’ai vraiment aimé le Népal. On a rencontré beaucoup de personnes là-bas. L'expérience humaine était vraiment spéciale. Ce n’est pas juste ce qu’on a vu, mais ce qu’on a été capable de vivre là-bas, partage Chantal Doiron-Pelletier.

On nous a dit au Népal : "stresse pas sur le passé, parce que tu ne peux rien changer de ce qui est arrivé et stresse pas pour le futur parce que tu ne sais pas ce qui va arriver. Concentre-toi sur ce qui se passe au présent", explique Aria Pelletier qui du haut de ses 9 ans a bien retenu la leçon de vie.

Une jeune fille portant des vêtements d'Harry Potter

Photo : Famille Pelletier

Catherine à savouré chaque instant de leur passage à Londres. La grande fan d’Harry Potter en elle a été plus que servie.

Il y avait plein de pièces de théâtre, les places qu’ils ont faites dans les films. J’ai aussi beaucoup aimé la vibe de Londres, raconte Catherine Pelletier, la grande sœur d'Aria.

Ils ont bien visité des attraits touristiques majeurs, des édifices, des plages, mais haut-delà de tout cela, c’est l’expérience humaine, les rencontres et les moments qui les a marqués.

Pas tout les moments qu’on pensait qu’ils seraient magiques étaient magiques et vice versa. Comme boire du thé avec un Bédouin dans le milieu du désert. Les meilleures choses du voyage, ce sont les choses que tu ne peux pas payer pour. C’était les moments humains, poursuit Chantal Doiron-Pelletier.

Trois jeunes avec des verres.

Photo : Famille Pelletier

Évidemment, un voyage de cette durée comporte des hauts et des bas. Durant leur paysage en Égypte, la température dépassait les 40 degrés, sans compter les ressentis. L’humeur n’était pas toujours parfaite, mais les pyramides et les moments sur place en valaient le détour.

World schooling, apprendre différemment

Les Pelletier se sont rendus dans plusieurs écoles à travers le monde. Marc-André et Chantal, tous les deux enseignants, ont donné des cours à d’autres communautés.

Deux individus dans une classe.

Photo : Famille Pelletier

Ils ont aussi fait l’école à leurs filles. Les filles sont partis en voyage en pleine année scolaire. Un départ difficile pour les deux qui sont amoureuses des bancs d’école. Une fois en voyage, elles ont appris autrement.

Leurs parents se sont servis de leurs visites pour appliquer concrètement leurs enseignements.

Quand on était aux pyramides, je prenais le temps de voir le programme naturellement de sciences humaines. J’expliquais, les pyramides, comment ils construisaient les pyramides, etc. [...] Est-ce qu’elles ont fait des mathématiques? Oui, un moment donné, il fallait payer 400 000 en argent égyptien et ça valait 25 cents. Prendre la centaine et la diviser par 4,explique la mère.

Quatre individus devant une affiche.

Photo : Famille Pelletier

C’est un investissement sur long terme.

Revenue depuis le 13 juin dernier, la famille se sent bien, à la maison.