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D’après un article de Stephen Hunt publié dans le National Post le 14 juin 2025
La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a défendu vigoureusement la décision de son gouvernement de mettre fin à la gratuité universelle des vaccins contre la COVID-19, une annonce transmise discrètement vendredi en fin de journée. Sur sa tribune radiophonique Your Province, Your Premier, Smith a justifié cette politique par le gaspillage massif de doses inutilisées et un désintérêt croissant des Albertains pour la vaccination.
Stephen Hunt rapporte que Danielle Smith a évoqué plus d’un million de doses gaspillées en 2023-2024, pour une valeur estimée à 135 millions de dollars. Selon elle, le mode de distribution via les pharmacies — où les vaccins étaient fournis en lots de dix — a entraîné un gâchis important : « Si on ouvrait un lot et qu’on ne donnait qu’une dose, les neuf autres devaient être jetées au bout de 12 heures », a-t-elle expliqué.
À un auditeur qui critiquait la gestion des priorités budgétaires, Smith a répondu : « Avec ces 135 millions, on aurait pu éliminer les listes d’attente pour les chirurgies de hanches et de genoux. »
Un déploiement en quatre phases
Le nouveau programme vaccinal sera déployé en quatre phases. Au départ, seuls les résidents en soins de longue durée et à domicile pourront recevoir gratuitement le vaccin. Ensuite, la gratuité s’appliquera aux personnes immunodéprimées, aux résidents de logements collectifs, aux bénéficiaires de l’AISH et à ceux vivant en situation d’itinérance.
Les phases trois et quatre ouvriront l’accès payant au reste de la population, à commencer par les personnes de 65 ans et plus. Le coût exact n’est pas encore connu, mais Smith assure qu’il sera inférieur à celui du vaccin contre le VRS, qui coûte 300 $.
Elle ajoute que la stratégie du gouvernement vise à réduire les coûts en administrant les vaccins dans des centres de santé publique plutôt que dans les pharmacies, évitant ainsi des frais supplémentaires.
Des critiques virulentes
La décision ne fait pas l’unanimité. Sarah Hoffman, porte-parole néo-démocrate en matière de santé, a qualifié la mesure de « cruelle » et « anti-scientifique ». Elle dénonce un fardeau financier supplémentaire imposé à ceux qui souhaitent se protéger et protéger leurs proches : « Si le gouvernement voulait vraiment éliminer le gaspillage, il ferait la promotion de la vaccination pour que les doses soient utilisées. »
De son côté, Lorian Hardcastle, professeure à l’Université de Calgary, estime que cette politique envoie le mauvais message : « La COVID ne touche pas seulement l’individu vacciné, elle a un impact communautaire. » Elle souligne que la vaccination permet d’éviter des hospitalisations et d’alléger la pression sur le système de santé.
Selon Hardcastle, ne considérer que le coût des vaccins sans évaluer les économies potentielles liées à la prévention — hospitalisations évitées, productivité préservée — revient à ne regarder qu’une moitié de l’équation.
Une politique guidée par le désintérêt populaire ?
Pour Smith, la décision reflète simplement une tendance observable : « Ce que nous voyons, c’est que les Albertains choisissent de moins en moins de recevoir ce vaccin. » Elle évoque un réalignement des politiques de santé vers une approche plus ciblée, similaire à celle adoptée pour le vaccin contre le VRS.
Elle conclut : « On ne peut plus continuer à commander un excès de doses que personne ne veut, pour ensuite les jeter. »