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Une Torontoise a tenté de joindre la ligne non urgente de la police à trois reprises, mais la ligne s'est coupée lors de sa troisième tentative après 12 heures consécutives d'attente le 17 juin.
J'avais espoir qu'ils allaient éventuellement répondre, mais ça ne s'est jamais produit, a expliqué Rachel Carr, la résidente en question, en entrevue avec CBC.
La mère de famille avait contacté la police les 16 et 17 juin dernier après que sa voiture et celle de son mari eurent été vandalisées. Des dommages estimés à 8000 $, selon elle. La police a contacté Mme Carr après avoir été informée de son cas par CBC et étudiera son appel. Un agent a depuis pris sa plainte.
La porte-parole de la police de Toronto Nadine Ramadan dit comprendre la frustration que peuvent vivre certains citoyens concernant les délais qui peuvent survenir. Elle tient toutefois à préciser que la situation de Mme Carr n'est pas représentative du service de la ligne pour les appels non urgents. Selon Mme Ramadan, le temps d'attente moyen tourne aux alentours de 5 minutes depuis le début de l'année. En juin, il a augmenté à 6 minutes et 26 secondes.

Les véhicules de Mme Carr et de son conjoint étaient stationnés devant leur demeure lorsqu'ils ont été vandalisés. Mme Carr voulait signaler ces égratignures.
Photo : Radio-Canada / Farrah Merali
Un temps d'attente anormal?
Bien que l'incident en soi n'ait pas eu de graves répercussions pour sa famille, Mme Carr se dit tout de même préoccupée par un temps d'attente qui, selon elle, excède la norme. Ce n'est pas tout le monde qui a le temps ni la patience d'attendre pendant des heures, dit-elle.
Un temps d'attente qui, un jour, pourrait faire toute la différence, croit-elle.
Avec le nombre élevé de crimes qui surviennent ces temps-ci, nous avons cru bon de signaler l'incident.
Mme Carr n'est pas la seule dans cette situation. Max Arnold a, quant à lui, été mis en attente pendant plus de deux heures avant de pouvoir parler avec un agent du centre d'appel le 12 juin.
Un problème de gestion?
Selon John Sewell, ex-maire de Toronto et coordinateur du groupe pour l'imputabilité policière Toronto Police Accountability Coalition, il est question de gestion.

John Sewell a été maire de Toronto de 1978 à 1980. Selon lui, la police a besoin d'importants changements administratifs. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Vedran Lesic
[Les policiers] pensent pouvoir répondre à tous les problèmes, mais ce n'est pas le cas.
Il croit que les policiers devraient s'occuper des crimes les plus graves et céder certains dossiers à d'autres instances, par souci d'efficacité et de rapidité, mais aussi, car ces autres instances seraient plus aptes à répondre à certaines problématiques, selon lui. Il fait, entre autres, référence aux organismes communautaires.
M. Sewell croit que la solution se trouve dans les 26 recommandations proposées par le vérificateur général de la Ville dans un rapport publié en 2022. Il recommande notamment d'engager davantage d'employés au centre d'appel.
Avec les informations de Farrah Merali et Angelina King