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Avec le ralentissement de l'industrie de l'automobile lié en partie aux droits de douane américains, la fermeture des magasins de La Baie au pays, et des pertes d'emplois dans l'industrie locale de la construction, peut-on s'étonner que Windsor se retrouve en tête des grandes villes canadiennes ayant le pus haut taux de chômage?
Kelsey Santarossa, directrice du développement communautaire et de la main-d’œuvre pour l’organisme sans but lucratif Workforce Windsor Essex, souligne entre autres que le secteur de la construction a perdu des emplois.
« On a perdu environ 400 emplois dans le secteur de la construction. »
Elle remarque aussi une vague d’arrivées dans la région de personnes en provenance d’autres provinces, mais également d’autres villes en Ontario. Il y a beaucoup de facteurs en ce moment, résume-t-elle, pour expliquer ce taux de chômage.
« Notre population continue de croître ici dans Windsor-Essex. »
En mai, le taux de chômage à Windsor était encore une fois parmi les plus élevés au pays, avec un taux de 10,8 %, selon Statistique Canada. D’ailleurs, quatre villes ontariennes sont au sommet du classement des métropoles canadiennes pour le taux de chômage. Windsor est suivie d’Oshawa, Toronto et Barrie.
Dans l’ensemble de la province, le taux de chômage frôlait 8 % en mai, une légère augmentation par rapport au mois précédent.
« Ça devient de plus en plus difficile pour nos jeunes de trouver leur premier emploi ou même un emploi d’été. »
Kelsey Santarossa souligne que la région vit une grande incertitude économique en lien avec la question des tarifs douaniers du président Donald Trump, et explique que les jeunes ne sont pas épargnés non plus.