Language

         

 Publicité par Adpathway

Vous voulez limiter l’ingestion de microplastiques ? Ne faites plus cette erreur !

1 week_ago 17

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.

Plus de microplastiques dans le verre que dans le plastique ?

L’équipe de recherche a analysé différents types de boissons – sodas, thés glacés, bières, eaux, vins – afin de mesurer la quantité de microplastiques qu’elles contiennent en fonction de leur contenant. Contre toute attente, ce sont les bouteilles en verre, en particulier celles fermées par des capsules métalliques, qui ont montré les taux de contamination les plus élevés.

Par exemple, les sodas ou les thés glacés conditionnés dans du verre présentaient en moyenne une centaine de particules plastiques par litre, contre 5 à 50 fois moins dans les mêmes boissons vendues en canette ou bouteille plastique.

« Nous pensions au départ que les plastiques contribueraient davantage à la contamination », explique Iseline Chaïb, doctorante à l’Anses. « Mais nos analyses ont révélé une autre source, bien moins attendue. »

La peinture des capsules pointée du doigt

Alors, d’où viennent ces microplastiques si ce n’est du contenant lui-même ? Les chercheurs ont rapidement identifié un suspect : la capsule métallique qui scelle les bouteilles en verre. Plus précisément, la peinture colorée qui recouvre ces capsules.

Grâce à des analyses chimiques et visuelles, ils ont observé que les particules retrouvées dans les boissons présentaient la même composition que cette peinture. À cela s’ajoutent des micro-éraflures détectées à la surface des capsules, probablement provoquées par les frottements lors du stockage ou du transport. Ces éraflures, invisibles à l’œil nu, suffisent à libérer de minuscules fragments plastiques, qui peuvent ensuite tomber dans la boisson au moment de la fermeture de la bouteille.

Un simple nettoyage réduit fortement la contamination

Pour confirmer cette hypothèse, les scientifiques ont mené des expériences en laboratoire. Ils ont rempli des bouteilles avec de l’eau préalablement filtrée, puis les ont fermées avec des capsules nettoyées selon différents protocoles. Résultat : le nombre de microplastiques chute de façon spectaculaire lorsque les capsules sont soufflées à l’air ou rincées avec de l’eau et de l’alcool.

Par exemple, une capsule non nettoyée peut entraîner en moyenne 287 particules plastiques par litre, contre 87 particules seulement si elle est soigneusement rincée avant la fermeture.

bouteilles verre plastique Crédits : Orxxen/Pixabay

Faut-il s’inquiéter pour notre santé ?

À ce stade, les scientifiques restent prudents. Il n’existe pas encore de seuil toxicologique clair pour évaluer l’impact de ces microplastiques sur la santé humaine. Il est donc impossible de dire si ces niveaux sont préoccupants ou non. Mais cette étude met en lumière une source évitable de contamination, que les industriels pourraient facilement limiter avec quelques ajustements.

Des solutions simples pour des boissons plus sûres

Parmi les pistes envisagées : modifier la composition chimique des peintures utilisées pour les capsules, améliorer les conditions de stockage pour éviter les frottements, ou intégrer une étape de nettoyage systématique avant l’embouteillage.

Au-delà de cette découverte surprenante, l’étude souligne une réalité souvent oubliée : la contamination plastique ne vient pas uniquement du plastique visible. Même des matériaux considérés comme plus sains ou « naturels », comme le verre, peuvent s’accompagner de polluants insoupçonnés.

Pour les consommateurs comme pour les industriels, c’est un rappel utile que le diable se cache parfois dans les détails… et dans les bouchons.

Brice Louvet

Rédigé par Brice Louvet

Brice est un journaliste passionné de sciences. Ses domaines favoris : l'espace et la paléontologie. Il collabore avec Sciencepost depuis près d'une décennie, partageant avec vous les nouvelles découvertes et les dossiers les plus intéressants.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway