Les années 1990 coïncident avec plusieurs éléments, à savoir une évolution importante des effets spéciaux numériques, l’exploration de mondes post-apocalyptiques et l’émergence de nouvelles franchises emblématiques. Voici notre sélection des cinq meilleurs films de science-fiction sur cette période !
Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991)
La saga Terminator dépeint un futur noir où les machines font la guerre aux humains, après un holocauste nucléaire déclenché en 1997 par Skynet, un système informatique renfermant une puissante intelligence artificielle. En 2029, le chef de la résistance John Connor est sur le point de triompher des machines. L’IA envoie alors un robot (le T-800) dans le Los Angeles de 1984 afin d’éliminer sa mère enceinte mais cette entreprise échoue. Ce rôle de machine impitoyable propulsera l’acteur Arnold Schwarzenegger au rang d’icône des années 1980 et 1990.
Après le succès de Terminator (1984), le réalisateur James Cameron revient avec un second volet fracassant. Cette fois, Skynet envoie en 1995 un robot plus puissant aux propriétés surprenantes (le T-1000), afin de tuer le jeune John Connor. Toutefois, la résistance humaine du futur envoie également à la même époque un robot destiné à protéger l’enfant : un T-800 modifié, complétement identique à celui du premier film.
Demolition Man (1993)
En 2032, Los Angeles est une ville aseptisée où le crime et la violence sont de l’histoire ancienne, du moins en apparence. Deux condamnés à la cryogénisation venus tout droit des années 1990 sont soudainement réveillés : Simon Phoenix (Wesley Snipes) et John Spartan (Sylvester Stallone). Le premier est un criminel sanguinaire psychopathe et le second, un policier casse-cou condamné en 1996 pour avoir causé la mort d’une trentaine d’otages en tentant d’arrêter Simon Phoenix. Lors de leur retour, les deux « dinosaures » semblent prêts pour un second round.
Au menu : voitures autonomes, casque à réalité virtuelle à la place des actes sexuels, prison cryogénique, systèmes automatiques d’effacement des graffitis sur les murs, distributeurs automatiques d’amendes en cas d’injures ou encore, présence des mythiques « trois coquillages » dans les toilettes, en lieu et place du traditionnel papier hygiénique.
Bienvenue à Gattaca (1997)
Cette production est l’exemple type du film d’anticipation et de science-fiction dystopique des années 1990. Dans un futur indéterminé, la société est hautement technologique et l’eugénisme (sélection génétique) se pratique à grand échelle, notamment à Gattaca, un centre de recherche élitiste. L’objectif ? Assurer un patrimoine génétique supérieur afin de faire en sorte que les enfants présentent le moins de défauts et le plus d’avantages possibles.
Dans ce monde, Vincent Freeman (Ethan Hawke) est un enfant naturel – et donc imparfait – et Jérôme (Jude Law), un enfant génétiquement idéal, dont la vie a été détruite suite à un accident. Ces deux personnages vont s’entraider pour changer leur destin tout en déjouant les règles de Gattaca.
Le Cinquième Élément (1997)
Cocorico ! En 1997, le réalisateur français Luc Besson devient une icône mondiale après la sortie de ce film se déroulant en 2263. Des descendants d’archéologues craignent le retour du « Mal absolu », permis par un alignement de planètes ayant lieu tous les cinq mille ans. Afin de contrer ce mal prenant la forme d’une gigantesque masse sphérique aux abords du Système solaire, le « Bien » incarné par quatre pierres représentant l’air, l’eau, le feu et la terre. Au cœur de l’histoire, un cinquième élément tout aussi essentiel que les autres : Leeloo (Milla Jovovich), une jeune femme ayant tout à apprendre mais ayant des capacités extraordinaires.
Le film met en scène Korben Dallas (Bruce Willis), ancien militaire désormais chauffeur de taxi new-yorkais. L’intéressé voit rapidement son destin basculer puisque sa nouvelle mission sera de protéger le cinquième élément et sauver le monde du Mal Absolu. Voitures volantes, aliens et vaisseaux spatiaux en tous genres et autres innovations technologiques ponctuent ce film incontournable.
Matrix (1999)
Le film Matrix premier du nom se classe dans la catégorie cyberpunk, un sous-genre de la science-fiction mettant très souvent en scène – dans un futur assez proche – une société décadente mais technologiquement avancée, surtout dans les domaines de l’information et de la cybernétique. Le personnage principal n’est autre que Neo (Keanu Reeves), un programmeur informatique évoluant au 22e siècle dans un monde où la plupart des humains vivent dans une réalité virtuelle (la Matrice).
Dans le monde réel, des machines boostées à l’IA sont aux commandes, asservissant des humains amorphes. Ces derniers sont prisonniers dans d’innombrables capsules individuelles remplies de liquide, tandis que leur chaleur et leur activité électrique servent de source d’énergie aux machines. Neo est l’Élu, un humain possédant des pouvoirs exceptionnels qu’une prophétie a désigné pour sauver l’humanité.