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Vivre sous 50 °C : Ces villes battent tous les records de chaleur… et se trouvent toutes dans ce minuscule coin du globe !

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Chaque été, une question brûlante revient : quelle est la ville la plus chaude du monde ? Pas « chaude » dans le sens branché du terme — pas Londres, Dubaï ou Tokyo. Non, on parle ici de chaleur brute, accablante, suffocante. Du genre à faire fondre l’asphalte, à bloquer les transports et à rendre toute activité humaine presque impossible en journée. Depuis vingt ans, la réponse à cette question varie à peine : toutes les villes les plus chaudes du globe se trouvent dans une petite région du Moyen-Orient, une sorte de « triangle du feu » étouffant, concentré autour du nord-est de la péninsule arabique et du sud de l’Irak et de l’Iran. Une poignée de villes se passent le relais d’année en année pour décrocher le triste titre de capitale mondiale de la fournaise.

Cinq villes, une canicule permanente

Dammam, en Arabie saoudite, Al-Jahra et Hawally, au Koweït, Bassorah, en Irak, et Ahvaz, en Iran, figurent parmi les villes les plus fréquemment couronnées. Leurs records ? Des températures de 50, 52, parfois 53 °C mesurées à l’ombre— et même 38,8 °C la nuit à Bassorah en 2016, un record mondial pour une température nocturne. Ces villes battent régulièrement des sommets de chaleur que l’on croyait autrefois réservés à des zones inhabitées comme la Vallée de la Mort, en Californie.

Si ces noms ne vous disent rien, c’est qu’elles ne sont pas nécessairement célèbres pour le tourisme. Mais elles ont en commun des millions d’habitants, une forte industrialisation (souvent liée au pétrole)… et un été qui s’étire sur près de six mois, avec zéro répit.

Le secret géographique de ce « hot spot » mondial

Pourquoi ce coin du monde concentre-t-il toutes les villes les plus chaudes ? Ce n’est pas une coïncidence géographique, mais un alignement quasi parfait de plusieurs facteurs climatiques et environnementaux.

Ces villes sont toutes situées autour du tropique du Cancer, à une latitude d’environ 23° nord, où le Soleil est à la verticale au moment du solstice d’été. Ce positionnement garantit un ensoleillement direct maximal une bonne partie de l’année.

À cela s’ajoute un climat désertique extrêmement sec, peu ou pas de végétation, une humidité souvent élevée à cause de la proximité du golfe Persique, et des altitudes très basses (souvent proches du niveau de la mer). Résultat : un véritable piège thermique où la chaleur s’accumule sans jamais vraiment se dissiper.

villes Au cours des vingt dernières années, les villes les plus chaudes du monde se trouvaient toutes dans la « fenêtre du four », un petit rectangle couvrant une partie de l’Iran, de l’Irak et de la péninsule arabique. Crédit : Meteostat API/@AJLabs/Al Jazeera – CC BY NC SA

Une tendance qui s’aggrave

Les données climatiques des vingt dernières années montrent une tendance claire : la fréquence et l’intensité des extrêmes augmentent. À elle seule, Bassorah a connu plus de 129 jours au-dessus de 50 °C depuis 2004. Et la courbe générale des records de température continue de grimper, même si elle a semblé légèrement se stabiliser ces deux dernières années.

Ces conditions climatiques extrêmes ne sont pas sans conséquences : sur la santé publique, sur les infrastructures, sur la consommation énergétique (climatisation en continu), et sur la viabilité même de certaines régions en été.

Vivre sous 50 °C : une survie organisée

Dans ces villes, les habitants adaptent leurs horaires de vie : on évite de sortir entre 11 h et 17 h, les rues sont désertes, et l’activité reprend après le coucher du soleil. Les bâtiments sont climatisés en permanence, et certaines administrations adaptent même leurs horaires en été. Malgré tout, les risques de coup de chaleur, de déshydratation et de panne d’électricité planent constamment.

Et demain ?

Avec le réchauffement climatique, cette « zone rouge » pourrait bien s’étendre à d’autres régions dans les décennies à venir. Déjà, certaines villes d’Inde ou du Pakistan flirtent régulièrement avec les 50 °C. Le seuil de tolérance thermique pour les humains est en train d’être testé.

Le Moyen-Orient est aujourd’hui l’épicentre des chaleurs extrêmes, mais la question n’est plus « si » d’autres villes les rejoindront, mais quand.

Brice Louvet

Rédigé par Brice Louvet

Brice est un journaliste passionné de sciences. Ses domaines favoris : l'espace et la paléontologie. Il collabore avec Sciencepost depuis près d'une décennie, partageant avec vous les nouvelles découvertes et les dossiers les plus intéressants.

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