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Pascal Grandisson et Samuel Hudon ont plaidé coupable à une accusation réduite de voies de faits causant des lésions mardi matin au palais de justice de Chicoutimi. Les deux hommes se sont rendus chez une victime le 29 septembre 2024 à Jonquière pour le rouer de coups.
Une troisième personne aurait participé au délit mais n'a pu être traduite en justice. Pascal Grandisson a écopé d'une peine de 36 mois. Quant à Samuel Hudon, il a obtenu une sentence de 34 mois.
En retirant la détention préventive, les deux hommes devront rester encore 23 mois derrière les barreaux. Un procès devait s'ouvrir mardi matin, mais des négociations entre l’avocat du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) et la défense ont mené à un plaidoyer de culpabilité à un chef d'accusation moindre.
Le procureur des poursuites criminelles et pénales, William Lacombe, a précisé que la victime était ambivalente quant à son implication dans le processus judiciaire.

Me William Lacombe est procureur aux poursuites criminelles et pénales.
Photo : Radio-Canada / Claude Bouchard
On va quand même à trois ans pour ce qui est de monsieur Grandisson et pour ce qui est de monsieur Hudon, c’est la peine la plus sévère qu’il a reçue compte tenu de ses antécédents judiciaires. Ça aurait pu être pire s’il y avait eu un procès avec une condamnation au bout de la ligne, mais c’est là qu’il y a un calcul de risque de part et d’autre. Aussi, il y aurait pu y avoir une éventualité où au bout de ces trois jours de procès, messieurs auraient pu être libérés sans aucune condition de protection pour les victimes, a exposé le procureur.
Les accusations de séquestration, de voies de faits armées et d'introduction par effraction ont été suspendues par la poursuite. L’avocat des deux accusés s’est dit heureux du dénouement de cette affaire.
La recommandation que nous avons fait s’inscrit je pense dans le cadre de négociations en faisant un calcul de risque des possibilités qu’il puisse y avoir des condamnations ou sinon des acquittement. Nous évitons la tenue d’un procès et nous évitons ces démarches-là. Il y a une économie des ressources judiciaires et je pense que justice a été rendue, a mentionné Me Denis Otis.