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Val-d’Or pourra compter sur 110 nouveaux logements abordables

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Après des annonces à Rouyn-Noranda et à Amos jeudi, c’est à Val-d’Or que s’arrêtait vendredi la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, pour souligner la concrétisation d’un projet de 110 logements abordables sur la rue Giguère.

Sur les 110 logements, 32 sont déjà construits et il est prévu que les 78 autres soient terminés avant la fin de l’année 2026.

Le projet, évalué à près de 36 M$, a été initié et est géré par l’organisme à but non lucratif Accès Patrimmo. Il vise à loger des familles ou des personnes seules à faible revenu.

Le montage financier comprend notamment une contribution du gouvernement du Québec de l’ordre de 10 millions de dollars et un congé de taxes de 50 ans consenti par la Ville de Val-d’Or.

Accès Patrimmo s’est aussi vu octroyer le statut de développeur qualifié, ce qui lui permettra de procéder plus rapidement aux mises en chantier pour les projets qu'il déposera au cours des trois prochaines années.

La ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, de passage à Val-d'Or.

La ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, de passage à Val-d'Or pour le projet de 110 logements abordables dont 32 sont construits.

Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR

On a fait appel à tout le monde, lance la ministre France-Élaine Duranceau. Il y a une crise du logement, on a besoin de tout le monde pour aider. On a ouvert avec le gouvernement du Québec les options au secteur privé donc ça fait émerger des nouveaux modèles.

France-Élaine Duranceau se réjouit de la création de l’OBNL Accès Patrimmo, qui pourra selon elle détenir du logement à l’abri de la spéculation.

En parallèle [Accès Patrimmo], c’est une équipe de bénévoles issue du secteur privé qui connaît la construction, qui connaît la comptabilité, qui connaît les affaires juridiques, qui se mettent ensemble et qui disent : "On va faire arriver les choses", affirme la ministre.

On a des gens ici à Val-d’Or qui sont entrepreneurs dans l’âme et on le voit, en six mois ces logements-là ont été construits. Je vois ça d’un très bon œil pour la région.

La mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour, considère que la construction de ces logements abordables répond à un besoin urgent dans la ville.

La mairesse de Val-d'Or, Céline Brindamour derrière un pupitre pour un discours.

La mairesse de Val-d'Or, Céline Brindamour, lors de l'annonce des 110 logements abordables à Val-d'Or, dit que le projet répond à un besoin criant sur le territoire.

Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR

Pour le premier projet, ç'a été un peu plus complexe. Accès Patrimmo commençait dans quelque chose de nouveau. Maintenant, avec la reconnaissance qu’ils ont eue au niveau du gouvernement, ça va faire en sorte que les prochains projets qu’ils envisagent vont se faire plus vite, indique-t-elle.

Cofondatrice d'Accès Patrimmo, Lily Comtois confirme que l'OBNL ne compte pas s'arrêter à la construction des 110 logements abordables annoncés vendredi.

Lily Comtois, cofondatrice de l’OBNL Accès Patrimmo.

Lily Comtois, cofondatrice de l’OBNL Accès Patrimmo.

Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR

Je vous dirais que juste à Val-d’Or, on aimerait en inaugurer 220 d’ici l’été 2026 et on a déposé un projet de 108 logements à Malartic pour lequel on aimerait être en construction en 2025 ou 2026, signale-t-elle.

Le prix fixé pour ces nouveaux logements abordables est de 696 $ pour un 3 ½ et de 884 $ pour un 4 ½. Les loyers seront mis à jour annuellement en fonction de l’augmentation suggérée par le Tribunal administratif du logement.

Des questions soulevées sur la gouvernance

À la suite de l’annonce de vendredi, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et l’Association des locataires d’Abitibi-Témiscamingue (ALOCAT) ont publié un communiqué faisant état de vives inquiétudes quant à la gouvernance de ce projet de logements abordables.

Les deux groupes se questionnent notamment sur le processus ayant mené Accès Patrimmo à obtenir le statut de développeur qualifié par la Société d’Habitation du Québec (SHQ).

Un homme debout à l'extérieur pour se fait prendre en photo.

Marc-André Larose, organisateur communautaire à l’ALOCAT.

Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR

Selon Marc-André Larose, organisateur communautaire à l’ALOCAT, il y a apparence de conflit d'intérêts.

L’OSBL qui porte le projet, Accès Patrimmo, partage son adresse avec le contracteur, PBK Construction. Le constructeur du projet, Patrick Bolduc, siège sur le conseil d’administration de l’organisme. L’organisme qui va octroyer le contrat à la compagnie, cette personne-là s’octroie elle-même le contrat. On trouve ça un peu étrange, mentionne-t-il.

S’il arrive des trucs avec le bâtiment post-construction, qu’il y a des défauts ou des choses comme ça, l’organisme va porter plainte à un des membres du CA. Ça va être le faiseur de plaintes et le receveur. On trouve que la mécanique de ça est un peu étrange.

Marc-André Larose souhaiterait que le gouvernement modifie la législation à cet égard.

Dans le PHAQ [Programme d’habitation abordable Québec], il n’y a aucune règle qui empêche ce genre de truc, ça serait tout à fait légal. Sauf que nous, on trouve que c’est étrange et qu’il devrait y avoir une législation un petit peu plus serrée pour éviter les apparences de conflit d’intérêts, dit-il.

Une plaque indiquant des noms d'entreprises.

Selon Marc-André Larose, de l’ALOCAT, il y a apparence de conflit d'intérêts puisque l’OSBL qui porte le projet, Accès Patrimmo, partage son adresse avec l'entrepreneur, PBK Construction.

Photo : Radio-Canada / JEAN-MICHEL COTNOIR

Questionnée sur ces apparences de conflit d’intérêts soulevées par l’ALOCAT, Lily Comtois assure que les rôles au sein de chacune des entités sont bien définis. Elle précise que le conseil d’administration est décisionnel et qu’elle et Patrick Bolduc, aussi cofondateur d’Accès Patrimmo, n’y siègent pas.

On a cofondé l’OBNL moi et Patrick Bolduc, qui est un entrepreneur, parce qu’il était prêt à couper son profit pour redonner à la communauté en faisant les logements. On est seulement cofondateurs, on ne fait pas partie du conseil d’administration. Dans le conseil d’administration, on a des gens du CISSS-AT, du CSSOB, un ingénieur, on a des consultants externes aussi qui viennent s’assurer que tout est correct, affirme-t-elle.

La ministre France-Élaine Duranceau, pour sa part, soutient que les garde-fous nécessaires sont en place pour assurer une bonne gouvernance.

On va garder un œil sur tout ça au niveau de la SHQ, mais je pense aussi que quand les gens se mobilisent pour faire arriver les choses, il ne faut pas non plus chercher les poux tout le temps. Il y a des gens qui se sont mis ensemble, qui ont fait arriver des projets de logement en moins d’un an pour la communauté. Donc il faut faire confiance aux gens de la communauté qui se mobilisent pour que ça fonctionne, termine-t-elle.

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