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Utilisation de l’IA à l’école : la vision surprenante de cet expert français !

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Dans le cadre d’une récente entrevue, l’un des concepteurs de l’assistant vocal Siri a évoqué l’intelligence artificielle à l’école. L’intéressé à évoqué les « hallucinations », des erreurs provenant des IA que les professeurs pourraient utiliser dans un cadre éducatif. L’objectif ? Enseigner un sujet en particulier tout en faisant comprendre aux élèves que l’IA n’est pas totalement fiable.

Un réel potentiel éducatif

L’utilisation de l’intelligence artificielle à l’école n’est pas une fiction. Il y a quelques années par exemple, une école suédoise a eu recours la reconnaissance faciale pour compter les absences. Néanmoins, des interrogations subsistent quant à l’utilisation de l’IA par les élèves eux-mêmes, notamment dans le cadre de leurs devoirs. Sans grande surprise, une grande majorité des professeurs ne voient pas cela d’un bon œil. Cependant, un expert estime que l’IA possède réellement un potentiel éducatif et ce, sous certaines conditions : savoir l’utiliser et connaitre ses limites.

Cet expert n’est autre que Luc Julia, spécialiste franco-étasunien en intelligence artificielle auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat le 18 juin 2025. Ancien vice-président de Samsung chargé de l’innovation et directeur scientifique chez Renault, l’intéressé est l’un des concepteurs du célèbre assistant vocal Siri. Or, l’intervention de Luc Julia est intéressante dans la mesure ou il s’agit d’une vision assez peu commune.

Luc Julia IA Siri Luc Julia, un des concepteurs de l’assistant vocal Siri.
Crédits : Conseil économique social et environnemental (CESE) / Wikimedia Commons

Insuffler l’idée que l’IA n’est pas fiable à 100%

L’expert a illustré son propos avec un exemple concret, celui d’une classe dans laquelle le professeur génère rapidement une biographie de l’écrivain Victor Hugo. Or, l’objectif ici n’est pas d’enseigner comment bien générer du contenu via l’IA. En effet, dans le contenu généré par le chatbot (ici deux pages), il y a statistiquement au moins cinq fautes, en raison de la présence d’un défaut relatif aux IA génératives : les hallucinations. L’apprentissage peut alors commencer : le professeur passe en revue le contenu avec ses élèves et les aide à repérer les erreurs. Ceci permet à la fois d’enseigner un sujet et de faire comprendre aux jeunes que l’IA n’est pas fiable à 100%.

Lors de son audition, Luc Julia a évoqué un autre problème relatif aux IA, à savoir le manque de données servant à leur apprentissage. Or, si les responsables ont intégré dans ces modèles quasiment tout le contenu d’Internet, davantage de données sont nécessaires afin de les rendre plus performantes. Ainsi, les IA ont aussi recours à des données synthétiques, c’est à dire générées par d’autres IA, ceci donnant lieu à des approximations et des erreurs, notamment.

En somme, l’utilisation de l’IA par les élèves – en raison de son côté inévitable – doit être un minimum encadré, notamment en classe avec des exemples faisant office de déclencheur de réflexion. Le but est alors d’éviter que les élèves considèrent automatiquement l’IA comme étant une source fiable et induire chez ces derniers une vérification et un croisement des informations.

Yohan Demeure

Rédigé par Yohan Demeure

Licencié en géographie, j’aime intégrer dans mes recherches une dimension humaine. Passionné par l’Asie, les voyages, le cinéma et la musique, j’espère attirer votre attention sur des sujets intéressants.

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