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Flash : Le président Trump accorde 77 grâces, dont Rudy Giuliani, Mark Meadows et Sidney Powell

Publié le 11.11.2025 à 11h50 – Par Liam Anderson – Temps de lecture 4 mn

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Le président Trump vient d’émettre une nouvelle série de grâces et cette fois-ci, c’est pour certains loyalistes de MAGA.

Tard dimanche soir, Trump a accordé 77 grâces, la majorité d’entre elles étant utilisées pour gracier ceux qui ont plaidé pour l’intégrité des élections lors des élections de 2020.

Parmi les personnes notables qui ont été graciées, citons Sydney Powell, Rudy Giuliani, John Eastman, Mark Meadows et Christina Bobb.

Traduction du X :

Le président Trump a gracié Rudy Giuliani, John Eastman, Mark Meadows, Christina Bobb, Boris Epshteyn et des dizaines d’électeurs du GOP et d’autres personnes liées aux efforts d’intégrité électorale lors des élections de 2020, selon l’avocat des grâces Ed Martin.

🚨BREAKING: President Trump has issued pardons for Rudy Giuliani, John Eastman, Mark Meadows, Christina Bobb, Boris Epshteyn, and dozens of GOP electors and others tied to election integrity efforts in the 2020 election, according to pardon attorney Ed Martin. pic.twitter.com/2E6ZYuSaeg

— Election Wizard (@ElectionWiz) November 10, 2025

Fox News a fourni plus de détails sur les grâces accordées par Trump et sur les personnes qui en ont toutes obtenu une :

Le président Donald Trump a accordé des grâces « complètes, complètes et inconditionnelles » à plusieurs alliés clés accusés d’avoir tenté de renverser l’élection de 2020, a annoncé dimanche soir le procureur américain Ed Martin.

Dans un post sur X, Martin a partagé la proclamation de Trump accordant des grâces à des dizaines de personnes, dont des personnalités comme Rudy Giuliani, Mark Meadows et Sidney Powell.

La proclamation de pardon a été publiée en réponse à un message que Martin a partagé sur X le 26 mai 2025, qui disait : « Aucun MAGA laissé derrière ».

« Cette proclamation met fin à une grave injustice nationale perpétrée contre le peuple américain à la suite de l’élection présidentielle de 2020 et poursuit le processus de réconciliation nationale », peut-on lire dans le document.

Traduction du X :

Breaking : Le président Trump a gracié les électeurs alternatifs de 2020. Merci : @POTUS de m’avoir permis, en tant que procureur américain du pardon, de travailler avec @WhiteHouse, ainsi qu’avec @AGPamBondi, @DAGToddBlanche et SG John Sauer, pour réaliser votre intention – que leur guérison commence. 

NPR a fourni plus de détails sur les grâces et a donné des détails sur les grâces précédentes de Trump :

Le président Trump a gracié cette semaine son ancien assistant Rudy Giuliani, l’ancien chef de cabinet de la Maison-Blanche Mark Meadows et de nombreuses autres personnes accusées d’avoir tenté de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Cela fait suite aux récentes grâces accordées par Trump à l’ancien représentant américain George Santos et à un ancien PDG d’une bourse de crypto-monnaies.

Alors que l’ancien président Joe Biden détient toujours le record de 4 245 actions en grâce, les grâces et les commutations de Trump pour son deuxième mandat sont remarquables en raison de leurs liens politiques et personnels avec le président, explique Bernadette Meyler, professeure de droit constitutionnel à l’Université de Stanford.

« Il y a plus de sens du pardon de l’intérieur que ce que nous avons vu auparavant », a déclaré Meyler.

À la mi-octobre, Trump a commué la peine de prison de Santos, le républicain new-yorkais en disgrâce qui a plaidé coupable de fraude électronique et de vol d’identité l’année dernière.

Quelques jours plus tard, le président a accordé une grâce totale et inconditionnelle à Changpeng Zhao, l’ancien PDG de Binance, qui a plaidé coupable à des accusations de blanchiment d’argent. Binance a des liens avec l’entreprise de crypto-monnaie de la famille Trump, mais Trump a déclaré dans une interview avec 60 Minutes qu’il ne savait pas qui était Zhao.

Trump défend sa décision de gracier les
émeutiers du 6 janvier Les présidents américains disposent d’un large pouvoir pour annuler des condamnations ou des peines pour des crimes fédéraux sans l’implication du Congrès ou de la Cour suprême. Le principe juridique est un vestige du droit anglais, dans lequel le roi avait ce que l’on appelait la « prérogative de miséricorde » dès le VIIe siècle.

Alors que Trump a accordé la clémence à un large éventail de personnes condamnées pour des crimes fédéraux, des délinquants non violents liés à la drogue aux criminels en col blanc, son premier mandat a également été marqué par plusieurs grâces notables d’alliés politiques et l’octroi de la clémence à des personnes dont les cas ont été défendus par des célébrités ou des amis. Ces deux tendances ont été amplifiées au cours de son deuxième mandat, a déclaré Meyler.

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