LE PIPEAU DIPLOMATIQUE DU JOUR : Quand le gouvernement ferme des écoles à cause du trafic de drogue en région parisienne et décide de mener des campagnes en Amérique latine… Quel sketch grotesque !

Publié le 11.11.2025 à 12h07 – Par Élise Delacroix – Temps de lecture 4 mn

On ferme des écoles en région parisienne à cause du trafic de drogue et ils vont se mobiliser en Amérique latine… ? De qui se moquent-on ? Voilà l’illustration parfaite de l’absurdité d’un gouvernement complètement déconnecté de la réalité du terrain. À Saint-Ouen, une maternelle est fermée parce qu’un point de deal s’est installé à côté, au grand dam des enfants et des parents. Pendant ce temps-là, nos soi-disant dirigeants s’en vont faire la leçon au bout du monde.

Tout et son contraire : Le ministre français des Affaires étrangères a qualifié les frappes américaines contre des navires de violation du droit international.

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré que les frappes américaines contre des navires au large des côtes sud-américaines, qui, selon le président américain, transportaient des stupéfiants, constituaient une violation du droit international.

« Nous suivons avec inquiétude les frappes américaines dans les eaux internationales, qui constituent une violation du droit international et du droit maritime », a déclaré Jean-Noël Barrot.

Le chef de la diplomatie française a souligné que la France ne pouvait pas permettre aux cartels de la drogue de prospérer et de menacer la sécurité de la région, mais qu’à la différence des frappes contre les navires, elle s’efforçait d’arrêter les trafiquants de drogue.

Ces mêmes guignols qui ont vu les joyaux de la République s’envoler grâce à “Doudou Cross Bitume”, incapables de déloger des clandestins sénégalais vendant la tour Eiffel comme souvenir, ou d’empêcher des Marocains d’illuminer le cœur de Paris avec un feu d’artifice improvisé. Cherchez l’erreur !

“L’Occident en manque : quand le pavot ferme à Kaboul, les dealers portent des cravates à Londres” (ou comment les Talibans ont détruit les champs de drogue, et l’Occident les a remplacés par des banques)

« DANGER SOUS LE PONT DU CR@CK À PARIS (en face d’un commissariat lol) (Vincent Lapierre . 4 nov 2025)

Rappelons qu’on a fermé une maternelle à St Ouen puisqu’un point de deal s’était créé à côté et qu’on ne voulait surtout pas fâcher les trafiquants… un culot monumental ! Et que fait donc Jean-Noël Barrot, ce héros du Quai d’Orsay ? Rien. Aucune capacité à gérer un simple point de deal près d’une école, mais déjà prêt à déclencher une guerre contre Bogota. Sans compter qu’il n’a pas su assurer la sécurité d’un match de foot et rêve de s’attaquer à la Russie. Une blague pathétique.

Avec ce clown au Quai d’Orsay, les trafiquants de drogue n’ont rien à craindre. C’est une autre façon de dire qu’il ne touchera pas à l’immigration, véritable source du trafic sur le territoire français. Mais au-delà de la drogue, oubliez la fumisterie : c’est le contrôle des ressources naturelles du Venezuela qui intéresse les puissances occidentales, au mépris de la population locale. Oui, ils diaboliseront un jour son président pour justifier leurs opérations militaires.

En conclusion, tout ce beau monde nous ressort ses phrases creuses “en ordre de bataille”, “nous serons intraitables”, “j’ai décidé en responsabilité… ”. Et pendant ce temps, les parlementaires et élus, consommateurs ou complices du narcotrafic restent intouchables. Une opération “nez propres et cloisons nasales remises en place” serait pourtant bien plus courageuse que ces effets d’annonce en poudre de perlimpinpin médiatique.

Alors, arrêtez de fumer la moquette, Jean-Noël, et regardez ce qui se passe juste devant vous, et surtout vos fournisseurs au palais et le pif de vos collègues en premier ?

Sources : Le Parisien, Europe1, Le Monde

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