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Déjà condamnée à perpétuité, l’ex-compagne de Salah Abdeslam est mise en examen pour un projet d’attentat

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Publié le 11 novembre 2025 à 12:36. / Modifié le 11 novembre 2025 à 12:37. 3 min. de lecture

L’ex-compagne de Salah Abdeslam, condamné à perpétuité pour sa participation aux attentats meurtriers du 13 novembre 2015 en France, a été doublement mise en examen lundi et incarcérée, notamment pour un projet d’attentat djihadiste déjoué.

Quelques jours avant les commémorations des attentats du 13 novembre 2015, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué avoir ouvert deux informations judiciaires distinctes. L’une porte sur une clé USB qui aurait été remise par cette femme, Maëva B., à Salah Abdeslam, et illégalement connectée à l’ordinateur de ce dernier, seul membre vivant des commandos du 13 novembre, incarcéré à Vendin-le-Vieil (nord). L’autre porte sur un projet d’attentat, déjoué, de Maëva B.

Dans ce dernier dossier, trois protagonistes dont Maëva B. ont été mis en examen lundi en début de soirée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et incarcérés, a indiqué une source judiciaire à l’AFP.

Maëva B., teint pâle, yeux clairs, tenue noire ample et longs cheveux bruns, est apparue brièvement en présence de quelques journalistes avant le prononcé d’un huis clos lors d’une audience devant une juge des libertés et de la détention (JLD) qui a prononcé son placement en détention provisoire.

Lire aussi: La traque aux islamistes, filet français souvent troué

Une «radicalisation certaine et une fascination pour le djihad»

Plus tôt lundi, le Pnat a déclaré avoir découvert «plusieurs discussions ou recherches relatives à l’élaboration d’un projet distinct d’action violente, sans lien avec Salah Abdeslam», sur «les supports numériques saisis au cours de la perquisition réalisée au domicile de Maëva B.», dans le cadre d’une enquête ouverte en janvier 2025 sur cette clé USB illicite.

Le Pnat a précisé que cette femme, placée en garde à vue depuis mardi dernier, présenterait une «radicalisation certaine et une fascination pour le djihad». Elle «était séparée» d’Abdeslam et «n’entretenait plus de relations depuis avril 2025» avec lui.

Elle a «reconnu avoir acquis une clé USB, l’avoir chargée de propagande djihadiste et fait remettre à Salah Abdeslam au cours d’un parloir», a souligné le parquet.

Deux autres personnes interpellées

A la suite de ces découvertes, «une mineure de 17 ans» et «un homme de 20 ans, nouvel époux religieux (de Maëva B., ndlr)» interpellés respectivement dans l’Hérault (sud) et l’Isère (Alpes françaises), ont été placés à leur tour en garde à vue vendredi.

L’homme, cheveux ras, barbe mi-longue et veste de survêtement bleue, est apparu le regard fermé lundi devant la juge qui a prononcé son incarcération. «Notre client conteste intégralement les faits reprochés», ont indiqué ses avocates Noémie Gorin et Helin Köse.

S’agissant du volet clé USB, Maëva B. a également été mise en examen pour recel d’objet illicite remis à détenu et placée sous contrôle judiciaire, selon la source judiciaire.

L’administration pénitentiaire avait signalé le 17 janvier au Pnat la découverte, deux jours plus tôt, «de traces de connexions de quatre clés USB entre décembre 2024 et janvier 2025 sur l’ordinateur légalement détenu par Salah Abdeslam» en détention.

Les analyses ont révélé des documents numériques qui pour «la plupart ont trait à la propagande officielle d’organisations terroristes, État islamique ou Al-Qaïda», a souligné le Pnat.

Les investigations ont conduit «à plusieurs auditions réalisées en Belgique […] et à l’identification» de Maëva B., «bénéficiant à l’époque des faits d’un permis de visite» de Salah Abdeslam, a encore informé ce parquet spécialisé.

Salah Abdeslam, toujours «radicalisé»

Salah Abdeslam a lui été placé deux fois en garde à vue puis relâché et réintégré en détention, mardi et vendredi. Le Pnat a requis sa «mise en examen ultérieure».

Lundi, Céline Berthon, la directrice générale de la sécurité intérieure (DGSI, renseignement intérieur français) a affirmé que Salah Abdeslam, toujours «radicalisé», «n’était pas mis en cause dans un projet d’attentat». Il «n’est en aucune manière soupçonné par la justice d’être impliqué de près ou de loin dans un quelconque projet criminel», ont aussi abondé ses avocats.

Dix ans après, la France va commémorer jeudi, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les attentats qui ont fait en tout 132 morts, dont deux suicides de rescapés du Bataclan, emportés par de profondes blessures psychiques, ainsi que des centaines de blessés.

Lire aussi: Salah Abdeslam, la dérive vers le 13 novembre
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