Donald Trump a déclaré que « trois narcoterroristes du Venezuela » sont morts après une attaque américaine

Publié le 15.9.2025 à 23h40 – Par Daniel Foster – Temps de lecture 4 mn

L’offensive contre un bateau transportant de la drogue s’est déroulée dans les eaux internationales et a été menée par les troupes du Commandement sud des États-Unis

Traduction du X :

Donald Trump annonce la destruction d’un deuxième navire transportant de la drogue en provenance du Venezuela, faisant trois morts.

Le président américain Donald Trump a rapporté que des troupes du Commandement Sud avaient attaqué un navire dans les eaux internationales. L’offensive a entraîné la mort de « trois narco-terroristes du Venezuela », a détaillé le président républicain.

Dans un message sur les réseaux sociaux, Trump a écrit : « Ce matin, sous mes ordres, l’armée américaine a mené une deuxième frappe cinétique contre les cartels de la drogue et les narcoterroristes identifiés positivement et extraordinairement violents dans la zone de responsabilité du Commandement Sud. »

L’attaque s’est produite alors que ces narco-terroristes vénézuéliens, confirmés, se trouvaient dans les eaux internationales pour transporter des stupéfiants illégaux (UNE ARME MORTELLE QUI EMPOISONNE LES AMÉRICAINS !) destinés aux États-Unis », a-t-il ajouté.

Dans cette ligne, Trump a déclaré que « ces cartels de la drogue extrêmement violents représentent une menace pour la sécurité nationale, la politique étrangère et les intérêts vitaux des États-Unis ».

« L’attaque a entraîné la mort de trois terroristes masculins au combat. Aucun membre des forces armées américaines n’a été blessé dans cette attaque », a-t-il ajouté.

Trump a conclu : « ATTENTION ! SI VOUS TRANSPORTEZ DES DROGUES QUI PEUVENT TUER DES AMÉRICAINS, NOUS VOUS CHASSONS ! Les activités illicites de ces cartels ont eu des CONSÉQUENCES DÉVASTATRICES SUR LES COMMUNAUTÉS AMÉRICAINES pendant des décennies, tuant des millions de citoyens américains. PLUS MAINTENANT.« 

Le 2 septembre, les États-Unis ont abattu un premier bateau qui, selon Washington, transportait de la drogue et onze membres présumés du groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua, ce que le régime de Nicolás Maduro a fermement nié, en plus de condamner l’attaque. Les États-Unis ont justifié l’attaque qui a fait au moins 11 morts en arguant qu’il s’agissait d’une escalade nécessaire pour arrêter le flux de drogues sur leur territoire.

La nouvelle attaque survient au milieu d’un important déploiement militaire américain dans le sud des Caraïbes. Cinq avions F-35 américains ont été vus atterrir à Porto Rico samedi, après que l’administration Trump a ordonné à 10 chasseurs furtifs d’unir leurs forces dans la région.

L’administration Trump accuse Maduro de diriger le soi-disant Cartel des soleils, ce que le régime de Caracas nie, et a offert une récompense de 50 millions de dollars pour toute information menant à la capture du président vénézuélien.

Communications « annulées »

Sans relations diplomatiques depuis 2019, les États-Unis et le Venezuela ont repris leur rapprochement cette année par le biais de délégués pour discuter de questions telles que l’échange de prisonniers et l’expulsion des migrants vénézuéliens.

Mais l’augmentation des récompenses et le déploiement militaire de Maduro ont sabordé les lignes de communication avec les États-Unis.

« Aujourd’hui, je peux annoncer que les communications avec le gouvernement américain sont défaites, par eux, avec leurs alertes à la bombe, (…) ils sont donc passés d’un stade de relations de communication battues à défaites », a déclaré Maduro.

« Ils ne sont pas à zéro » et seul « un fil conducteur » est maintenu avec l’ambassadeur John T. McNamara, à Bogotá, a-t-il dit.

Le dictateur vénézuélien a également qualifié le secrétaire d’État américain Marco Rubio de « seigneur de la mort et de la guerre ».

Ce lundi, dans une interview accordée à Fox News, Rubio a déclaré que Maduro « représente une menace directe pour la sécurité nationale » des États-Unis en raison du trafic de drogue dont Washington l’accuse.

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