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Une technique de démolition essayée pour la première fois au Québec

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La compagnie chargée de détruire les silos à grain du port de Trois-Rivières utilise une technique de démolition à la fine pointe de la technologie jamais vue au Québec.

La machinerie servant à concasser le béton a été hissée au sommet de l'imposante infrastructure, mais il n'y a personne à bord. L'opération est entièrement télécommandée d'en bas.

Plutôt que d'être jusqu'à 67 mètres plus haut, perché au sommet des élévateurs à grain pour y gruger le béton, l'opérateur de l'excavatrice est confortablement installé dans une cabine climatisée sur le plancher des vaches. C'est comme un jeu vidéo. 

Les caméras fixées sur l'excavatrice sont les yeux des opérateurs comme François Lecours, et c'est lui qui à distance mène le jeu

C'est pas mal différent parce que tu n'as pas de sensations. Là, on a juste du son, pas de sensations. Il faut s'adapter, explique-t-il. 

L'excavatrice de 15 tonnes truffée d'équipements de contrôle est la seule à se retrouver tout en haut, pendue au mât d'une puissante grue. Cette technique a cours dans le domaine minier et c'est la première fois qu'elle est utilisée sur un chantier de démolition.

Des gains en sécurité

La sécurité de l'opération en est la raison première, selon le chargé de projet d’Excavation René St-Pierre, Sébastien Tremblay.

Il y avait, en premier lieu, l'enjeu de la hauteur. Puis, par la suite, c'est un enjeu aussi de santé et sécurité. En travaillant ainsi, en n’ayant personne dans l'excavatrice, on vient chercher le meilleur des deux mondes, explique-t-il. 

Le groupe Pomerleau, maître d'œuvre des travaux, indique que l’option du dynamitage de la structure était trop à risque, sans compter que le béton est entièrement récupéré comme matériau de remblai du bassin.

Le directeur des opérations aux travaux civils du groupe Pomerleau, Charles-Étienne Bergeron, rappelle que pour des raisons de sécurité, d'avoir un opérateur dans une machine à une hauteur si grande que ça, des fois c'est difficile pour la sécurité des travailleurs.

Un bâtiment en processus de destruction avec une pelle mécanique.

C'est un opérateur qui dirige les mouvements de la pelle mécanique à partir d'une cabine qui est au sol.

Photo : Radio-Canada / François Genest

Si le téléguidage n'avait pas été possible, le gérant du projet, Cédrik Vallée, affirme qu’il aurait tout de même été capable de trouver des volontaires pour monter jusqu’en haut du silo.

Des gens qui sont habitués à ça, puis qui recherchent également un peu l'adrénaline qui vient avec, explique-t-il. 

En plus de la sécurité, la façon de s'y prendre permet aussi de gagner du temps. Il n'est nécessaire de ramener l'engin au sol que pour changer l'outil au bout de son bras.

On n'a pas d'humain dans la pelle, donc on peut continuer les travaux pas mal tout le temps, ajoute Charles-Étienne Bergeron.

Sébastien Tremblay affirme que de nombreux spectateurs défilent dans le poste de commande chaque jour, ce qui a fait en sorte que la compagnie a ajouté des chaises pour accommoder les travailleurs curieux.

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